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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 17:10

A nos compatriotes des forces de défense et de sécurité

Chers frères, par un perfide machiavélisme, une morgue et une intolérable insensibilité, le gouvernement actuel est entrain de saccager socialement et économiquement notre pays et d’établir une nouvelle tyrannie de misère, de l’incivisme, du désordre et du mensonge. Enfants et défenseurs de la patrie, nous voulons partager avec vous nos souffrances et nos colères. Avec la gestion scabreuse et foncièrement dissolue de l’Etat, souffrir sans réagir, c’est sanctionner l’esclavage des générations futures.

Nous devons dans l’intérêt national dépasser impérativement le quiproquo qui persiste entre vous et le peuple dont vous êtes issus. Les tyranneaux malicieux et lubriques, qui entourent le Chef de l’Etat, essayent à nouveau de préparer les prochaines fraudes électorales. La trame est assez adroite. L’appât est le CPDC rénové pour flouer les togolais et combler les attentes des néo-gouverneurs. L’organisation des élections est pour ces agioteurs et fripons l’occasion d’escroquer le Chef de l’Etat, de puiser abondamment dans les caisses de l’Etat et de frauder grâce à l’achat des consciences. Le moment des contestations des résultats venu, ils se servent alors de vos armes et de vos forces pour conserver leurs positions et leur pouvoir dégénéré.  

 Pour ne plus vous laisser abuser, le PRR tient à vous assurer qu’il est d’accord pour un dialogue républicain en vue de la refondation de notre société chroniquement malade. Mais notre parti ne veut pas que grâce à des astuces et à des inductions trompeuses, une faction conspiratrice et irresponsable nous manipule pour assouvir sa rapacité, pour donner le change aux chancelleries et parvenir à maintenir notre peuple dans la misère et dans la crise politique permanente.

Des élections ne règleront aucun problème  dans la situation actuelle. Le PRR affirme qu’il faut utiliser cette période de pacification plâtrée pour assainir l’environnement politique et sociale. Si les politiciens croient qu’il n’y a pas de morale en politique, il faut un minimum d’honnêteté et de conscience. Il est scandaleux d’imaginer que le CPDC rénové puisse se substituer à un gouvernement nécrosé pour traiter des problèmes sociaux et économiques de la nation. Il ne peut pas remplacer le Conseil économique social. C’est de la confusion et du désordre de mélanger les questions de réformes constitutionnelles et institutionnelles, les questions électorales et celles des contentieux entre partis politiques ou avec des institutions de l’Etat.  Le Président Faure Gnassingbé, qui est submergé par les problèmes,  est abusé par des collaborateurs malicieux et maléfiques. Il  ne réalise pas qu’il est pris en otage par des arrivistes qui  manigancent avec lâcheté et mensonge. Il avait promis de former un gouvernement de large ouverture.

Il a constitué un gouvernement de fermeture RPT-UFC, très délictueux et inconséquent,  qui aggrave chaque jour la misère du peuple, qui consacre les injustices sociales de toutes sortes, qui pille le pays, qui nous assujettit totalement à l’étranger et qui maintient la masse populaire dans une chétive langueur et notre jeunesse dans une épouvantable précarité. En signant le décret du CPDC rénové, il a mis fin légalement à l’accord RPT-UFC. Mais il ne veut pas restructurer ce gouvernement mortifère, qui consolide l’état de servage, d’avilissement, de pauvreté et de ruine, pire que l’ancien despotisme contre lequel le peuple togolais s’était insurgé le 5 Octobre 1990. Il n’écoute pas les cris de douleur et d’inquiétude des journalistes des média privés, qui expriment  leurs souffrances et celles du peuple. L’insurrection de la faim et de l’indignité se prépare.

Chers frères, le PRR a souvent adressé des mémorandums au Chef de l’Etat pour lui faire des propositions de rectification et de régénération. Mais il n’écoute que les politiciens d’arrière-garde et les tartuffes. Notre parti soutient un cadre de dialogue. Il propose de recomposer sans tarder la CENI sur la base non partisane. Il est convaincu qu’il faut rédiger un avant-projet de constitution à soumettre à l’adoption du peuple par référendum pour susciter sa confiance et la prise en main de son destin.  Aucun projet politique n’est fécond sans l’adhésion massive du peuple et sa confiance explicite.

Ce à quoi  nous croyons sincèrement au PRR, c’est la mise en œuvre, ici et maintenant,  d’une politique de relance économique. Nous devons remettre au travail sans tarder l’immense majorité de notre peuple de plus en plus déshumanisé afin de pouvoir reconstruire notre nation en dépérissement avancé. Il est temps de ressusciter l’élan et l’émulation dans le pays pour servir l’effort de redressement. Avec les épreuves vécues, nous sommes désormais riches d’idées, d’expériences et de force pour rebâtir l’édifice de notre avenir. Nous en avons les moyens. L’Etat béninois n’a que 526 milliards de FCFA de recettes mais il a adopté un budget de 1099 Milliards de FCFA en 2011. Notre Etat a des recettes de 536 Milliards de FCFA mais il n’a adopté qu’un budget de 548 milliards de FCFA. Ce manque d’ambition nationale, cette tendance miséreuse et cette indigence intellectuelle sont indignes de notre génie national. Même notre dette n’est qu’à 35% de notre PIB sous-estimé.

Le PRR exige un nouveau gouvernement pour présenter à la rentrée parlementaire en Octobre un collectif budgétaire. Notre parti propose une augmentation du budget de 2011 de 381 milliards de FCFA pour le porter à 929 milliards de FCFA. Nous pourrons ainsi augmenter immédiatement les salaires de 30% pour porter la masse salariale à 205,4 milliards de FCFA, soit 38, 3% des recettes courantes de l’Etat. Le taux fixé par le traité de l’UEMOA étant de 35%, nous sommes actuellement à 29,4% contre 54,65% pour le Benin. La gestion comptable, misandre et traîne-misère, du gouvernement  est tout simplement un crime de lèse-nation et de consolidation de notre état de sous-développement et de dépendance.

Le PRR exige de restaurer l’allocation de départ à la retraite d’un montant de 25 milliards de FCFA ; - la mise en place d’un fond de développement financier de 40 milliards de FCFA pour la recapitalisation des banques, suite à une rigoureuse restructuration, pour le financement des petites entreprises ; - la mise en chantier de 6.000 logements sociaux ; - l’allocation de 50 milliards de FCFA pour la satisfaction des revendications des étudiants et pour une subvention aux établissements privés en compensation de la gratuité de l’enseignement pour les écoles publiques ; - 50 milliards de FCFA pour le secteur de la santé ; - 20 milliards de FCFA pour le financement des activités productives dans nos régions de 1000 chefs traditionnels devant créer 20.000 emplois productifs ; - 20 milliards de FCFA pour l’organisation du référendum, des élections locales et législatives en même temps en septembre 2012 ; - 62 milliards de FCFA pour la dotation budgétaire de nos préfectures et de nos mairies dans le cadre de la politique de décentralisation ; 4,5 milliards de FCFA pour la modernisation des équipements de la presse d’Etat et son autonomie ; - 1,5 milliard de FCFA pour le financement des partis politiques ; - 600 millions de FCFA pour le financement de la presse privée.  

 Le budget de 2012, plus ambitieux,  prendra en charge les autres projets de développement. Le ressort de la discipline, du travail dans l’ardeur, de l’accroissement de la productivité des travailleurs et de l’investissement judicieux dans la création de richesse et de milliers d’emplois fortement productifs, permettra de dégager les ressources nécessaires grâce à la rentabilité des projets  pour compenser le déficit créateur.

Chers frères, en refusant la politique de relance économique et de réédification de notre société sous une discipline renouvelée que propose le PRR, le Chef de l’Etat et ses amis sont entrain de violer les droits les plus fondamentaux de notre peuple. Ils sont ainsi en rébellion ouverte et criminelle contre les intérêts supérieurs de notre patrie et contribuent à nous maintenir dans des conditions d’esclaves. Notre patience est lassée et la crédulité du peuple ne tient plus. Le temps de la délivrance est donc proche.

Le PRR vous appelle à ne plus être les bras punisseurs des oppresseurs pour forcer le peuple à se soumettre à un régime de médiocrité, de fourberie, de misère et d’accablement. Vous êtes du peuple et vous devez désormais être de son côté s’il se décide à prendre son destin en main. Le passé est révolu. Vous étiez en droit de combattre contre les agressions extérieures et les imposteurs. Rien de tel n’est plus. La caste perverse, qui dirige les affaires de l’Etat, vous considère comme des machines mobiles, des pantins vivants, des marionnettes insensibles, qui obéissent aveuglément à toutes ses impulsions.

Le PRR souhaite et prie pour que vous ne souteniez plus jamais le despotisme et ses brigandages. Notre peuple est de plus en plus indigné quand le Chef de l’Etat ferme les oreilles à ses plaintes, foule aux pieds ses réclamations opportunes et méprise les cris de souffrances des commentateurs et des laissés-pour-compte. Le pouvoir actuel est antipopulaire malgré son jargon et son masque. S’il ne change pas immédiatement, le peuple sera forcé de s’insurger irrémissiblement contre son autorité contraire à nos intérêts nationaux.

Nous avons souhaité vous ouvrir nos cœurs qui saignent et partager nos réflexions avec vous et vous dire combien nous sommes malheureux face aux outrages, aux injustices sociales, à la misère de nos parents  et à la désespérance générale. Nous vous prions de trouver ici, Chers frères, l’expression de nos sentiments dévoués, patriotiques et fraternels.                                                        

 Nicolas LAWSON 

Président du PRR     

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commentaires

F
<br /> <br /> Blog(fermaton.over-blog.com).No.5: THÉORÈME SWELLING.<br /> <br /> <br /> NOTRE AVENIR ??<br /> <br /> <br /> <br />
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