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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 08:25

 

Nous vivons un moment de rupture historique. Les bouleversements et les transformations politiques, économiques et sociaux dans le monde imposent une restructuration créatrice de notre société et l’avènement d’une nouvelle conscience.

Nous ne pouvons plus replâtrer les dogmes et les pratiques politiques du passé. La crise des dettes et des déficits  vient de révéler nûment la faillite de l’occident, ébranlant leurs certitudes, paralysant leurs systèmes politiques, dynamitant leurs valeurs et remettant en cause tous les anciens rapports de puissances, de privilèges et de prérogatives des élites. C’est devant cette nouvelle toile de fond que nous devons livrer ici au Togo la lutte décisive dont l’unique enjeu  est la préservation de notre unité nationale, de notre stabilité politique, de la paix sociale et de la prospérité de notre nation.

Nous devons donc éviter, au sein du CPDC rénové, les divisions sordides, ineptes et ruineuses. Les rivalités dévastatrices entre le pouvoir et l’opposition, qui caractérisent les sociétés dites démocratiques, ne sont plus tolérables en période de crise systémique grave. Elles épuisent nos énergies et nous détournent du devoir fondamental de construction d’une nation prospère et paisible.

Notre mission est de proposer avec apostasie une nouvelle architecture politique pour notre société. Nous devons impérativement faire preuve d’esprit d’ouverture, de dépassement et de responsabilité. Il sera suicidaire de vouloir le statu quo, immanquablement surréaliste et accablant de chercher la victoire d’un camp sur un autre. Il ne s’agit pas de nous ni de nos partis politiques au CPDC rénové mais de la destinée du Togo et du sort des togolais.

Le PRR propose de poursuivre le cours de nos travaux sur les bases convenues lors de notre première rencontre. Nous devons mettre en place un bureau exécutif avec un Président, un vice-président, un rapporteur et un secrétariat administratif permanent.

Le secrétariat administratif permanent devra préparer les textes à débattre et à adopter en plénière. Il aura l’obligation de se référer aux dispositions de l’APG non encore mises en œuvre, aux recommandations de la mission d’observation de l’UE et à tous autres engagements pris dans d’autres cadres de dialogue et non encore exécutés. Ces textes devront être soumis pour études aux membres du CPDC rénové 48 heures au plus tard avant les réunions de la plénière.

Chacun de nous doit avoir à l’esprit que l’éventualité de la violence n’est pas exclue sur la route de notre avenir. Aussi, pour éviter de nouvelles convulsions violentes dans notre société et la pérennité de nos dissensions, nous devons nous abstenir de plaider nos intérêts personnels et ceux de nos partis politiques. C’est seulement ainsi que nous serons au rendez-vous de l’histoire. Le PRR vous invite à la plasticité, à la clairvoyance, à l’imagination et au courage.  

Fait à Lomé, le 24 Novembre 2011             

Nicolas LAWSON  

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 18:55

lawson_biblioth_que.jpgPour que le sommeil de la raison, la distorsion de la vérité et l’imposture de l’extrémisme n’engendrent plus de nouveaux malheurs pour notre peuple et la pérennité de la crise politique, le PRR vient rappeler ici que ce qui est essentiel et dont la défense est primordiale : «  c’est le bien-être général  de nos populations, leur élévation à la dignité humaine et la restauration du prestige de notre pays ». Nous ne pouvons entreprendre avec succès les grandes réformes politique, économique et sociale dont notre société a besoin pour vivre en paix et prospérer, en traficotant sans cesse, en la déstabilisant en permanence et sans participer activement à la définition de sa destinée. Les intérêts d’aucun parti politique, d’aucun homme politique et d’aucune catégorie sociale ne doit plus prévaloir sur les intérêts supérieurs de la nation. Le TOGO ne pourra se reconstruire pleinement dans les divisions politiques, les désordres sociaux, les injustices en tout genre, le pillage des ressources nationales par une minorité, au moment où le plus grand nombre vit dans une misère dégradante et que l’immense majorité de ses jeunes enfants sont désespérés et sans emploi. Il est temps de mettre  un terme aux pratiques anti-patriotiques, aux dénonciations stériles et aux embrouilles politiciennes.

Dans cette période de rupture historique, les politiciens togolais ont un devoir moral et national incomparable à sauver le peuple togolais et à le protéger du choc de la grave crise systémique et financière de l’occident. Ne pas le comprendre et ne pas l’accomplir, c’est de l’égocentrisme et de la non-assistance à un peuple en danger. L’histoire a prouvé que les révolutions ont toujours mangé leurs enfants. En conséquence, nous devons privilégier et conduire de profondes réformes de restructuration et de reconstruction. Les amis du TOGO dans le monde, les partisans et les amis du PRR  nous demandent expressément de ne pas laisser d’autres décider seuls de l’avenir de notre patrie et de notre propre sort. La réalité porte témoignage qu’en refusant de participer aux élections législatives de 2002 sous la pression des saltimbanques du radicalisme stérile et ruineux, la constitution de 1992 a été unilatéralement révisée par le pouvoir RPT.

Le Président du PRR sera donc présent aux prochaines réunions du CPDC rénové pour défendre les intérêts du peuple togolais, proposer des solutions de réformes institutionnelle, économique et sociale novatrices et progressistes afin d’empêcher les déviances.  Sachant que c’est toujours une minorité agissante qui change les choses, le PRR laisse le soin à l’histoire pour juger ses engagements et sa constante position.

Messan Nicolas LAWSON

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 08:59

Lomé, le 8 Novembre 2011

Monsieur le Président

C V J R

LOME – TOGO

Objet : Pour témoigner.

Monsieur le Président,

Je vous adresse cette lettre pour rappeler au peuple togolais la séquestration, la bastonnade et l’humiliation des membres du Haut Conseil de la République (HCR) pendant la période tragique de la transition. Il est évident que l’ancien Président du HCR, Mgr Philippe KPODZRO, ne voudra pas témoigner de son humiliation, tout comme certains autres membres. Mais c’était une péripétie caractéristique du despotisme, que nous avons subi, et qui ne doit pas être oubliée.

Ayant été moi-même victime de molestation, je ne voudrais pas que le devoir de mémoire que votre commission essaye d’accomplir n’ausculte pas cet épisode de délinquance politique. En effet, en dehors de quelques autres exécutants, je me rappelle que c’est le trio composé des défunts officiers supérieurs Narcisse DJOUA et Ernest GNASSINGBE et du personnage civil central, Mr Agbeyomé KODJO, qui étaient à la barre de la sordide manœuvre. Mr Dahuku PERE, qui avait rédigé la communication du HCR pour la presse avec Mr APEDO-AMAH Togoata, Esso OBED et moi, sait très bien le rôle primordial que Mr Agbeyomé KODJO avait joué dans cette période sombre de notre histoire, qui  lui avait valu des promotions spectaculaires du ministère de l’intérieur et de la sécurité aux postes de Président de l’Assemblée Nationale et de Premier Ministre. Depuis quand et où quelqu’un a eu une telle promotion dans un système monopartite despotique sans être un potentiel criminel ?

J’ai été témoin d’une froide colère et d’une charge violente du défunt Président EYADEMA qualifiant Mr Agbeyomé KODJO de criminel, de voleur,  de menteur, de délateur, etc. La vie devant se dérouler, nous avons pardonné les vexations et les offenses, qui sont peu de choses  par rapport à ceux qui ont perdu la vie. Cependant, nous n’acceptons pas que l’histoire soit falsifiée et que ceux qui ont favorisé les violences du régime et qui en ont largement profité cherchent à se défausser de leurs lourdes responsabilités. En tant qu’évêque catholique, vous admettez que les hommes pêchent par intention. Que doit-on dire des complices de graves crimes de sang et des profiteurs de ces crimes ? C’est toute la limite de votre commission.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération fraternelle et distinguée.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 17:56

CONFERENCE DE PRESSE DU 12 OCTOBRE 2011

Le monde est confronté depuis au moins trois décennies à un bouleversement politique, économique, social et idéologique sans précédent et à un processus de restructuration nouvelle dont la plupart des élites n’ont pas clairement conscience. La force et la portée de cette extraordinaire transformation échappent aux dirigeants politiques sans parler de la masse des peuples, qui ressent les douloureux effets. En braquant souvent leurs projecteurs sur tel ou tel facteur ou évènement isolé, les commentateurs rétrécissent le champ de compréhension, l’ampleur et le dynamisme phénoménaux des changements que nous subissons et qui ébranlent les fondations de nos sociétés, paralysent nos systèmes politiques, dynamitent nos anciennes cultures et remettent en cause tous les anciens rapports de puissance, les privilèges et les prérogatives des élites dirigeantes.

Les nouvelles réalités commandent un nouveau code de comportement et de pensées, qui assigne un rôle nouveau à l’Etat-nation. Elles requièrent des gouvernements plus simples, plus efficaces et pourtant plus démocratiques que tous ceux que nous connaissons à l’heure actuelle. Elles véhiculent de nouvelles notions du temps, de l’espace, de la logique et de la causalité. Plus précisément, l’avenir n’a plus d’image dans le passé, nous devons l’inventer. Personne ne doit donc plus attendre que le présent soit la continuation du passé. Les situations prévalant dans le monde sont fertiles en turbulences, en convulsions, voire en déchainements de la violence. C’est le contrecoup de l’aveuglement et des incapacités des dirigeants politiques et aussi de la cupidité des financiers. Les premiers n’arrivent pas à prendre des décisions audacieuses et novatrices exigées par la phénoménale transformation de notre sociosphère et de notre infosphère.

Les conflits politiques au Togo ne masquent que nos ignorances et nos intérêts personnels. Malheureusement, nos escarmouches politiques à courte vue épuisent nos énergies et subjuguent notre attention. Ainsi, nous ne prenons pas conscience que les problèmes les plus urgents ne peuvent pas trouver des solutions dans nos querelles misérables et dans nos frivoles fatuités. Nous exploitons la misère et l’ignorance de la masse populaire pour atteindre des buts abjects qui ravalent nos frères et sœurs au niveau de la bête. Nous sommes de la sorte incapables de nous élever pour édifier une société paisible, prospère et civilisée. Y’a-t-il de la morale et de la gloire à prendre un pays et un peuple en otage pour des intérêts partisans et équivoques ? Notre pays n’est pourtant pas congénitalement  inapte au progrès ! Mais notre malheur vient de l’impéritie des prétendants politiques et de leurs alter egos. Pourquoi les politiciens nous empoisonnent-ils la vie et entretiennent une tension permanente et une turbulence psychologique endémique, qui font de notre pays une société désemparée, divisée et inquiète pour son avenir ? Pourquoi la sagesse et le réalisme sont-ils si méprisés par les commentateurs ? A cause de toutes nos tares, nous sortons d’un embrigadement dictatorial pour rentrer dans un laxisme amorphe et arbitraire.

Le PRR ne cherche qu’à contribuer à l’élévation de notre peuple à la dignité humaine, au prestige et à la souveraineté de notre pays. Pourquoi cela est-il si difficile pour certains de le comprendre ? Qu’importe, notre combat pour le bien-être des togolais, la réputation et l’autorité de notre pays, ne fléchira devant aucune bêtise humaine.  Nous prenons encore ici l’engagement de continuer à agir dans le débat sociopolitique à un niveau plus intelligent et plus positif. La complexité des problèmes, qui se posent à nous, exige de nous concentrer maintenant sur la construction de la base d’une véritable société émancipatrice. La fondation d’une telle société requiert la satisfaction des droits fondamentaux du peuple togolais, notamment ceux de l’éradication de la pauvreté, des soins de santé appropriés, des logements décents, du travail qualifié et une éducation pertinente. Le PRR n’a que cette ambition. Nous voulons être une génération créatrice et c’est pourquoi nous faisons preuve d’un audacieux esprit d’innovation, en faisant appel à l’imagination et à l’expérimentation. Notre constitution actuelle est dépassée et nos structures politiques sont vétustes. Elles ont besoin d’être radicalement rajeunies. IL est surréaliste et archaïque de vouloir retourner à la constitution de 1992. C’est pourquoi, notre parti propose de soumettre un avant-projet de constitution à une assemblée constituante, qui l’étudiera, le modifiera et le présentera au gouvernement pour ratification avant son adoption par l’Assemblée nationale et sa soumission au verdict du peuple par référendum. Ainsi, le peuple souverain exprimera à nouveau sa volonté pour se doter d’un texte fondamental moderne adapté à la nouvelle ère historique qui s’ouvre.

Le CPDC rénové ne peut servir à la fois pour proposer des réformes constitutionnelles et institutionnelles et en même temps des solutions inédites aux problèmes socio-économiques cruels et à la mauvaise gouvernance du pays. Ce sont deux compétences fortes qui nécessitent deux forums différents. Le PRR propose la mise en place sans délai du Conseil Economique et Social, qui sera chargé de faire des recommandations pour les réformes économiques et sociales. Le processus de restructuration politique et de reconstruction de la démocratie doit se faire dans un cadre différent de celui des réformes pour le redressement économique.

Notre parti propose aussi de mettre en place sans délai une nouvelle CENI sur une base non partisane, qui sera chargée des questions électorales, notamment le redécoupage électoral, le nouveau fichier électoral et l’organisation couplée du référendum, des élections législatives et locales en Août ou Septembre 2012.   

Au moment où ces organes seraient entrain de travailler sereinement à atteindre leurs objectifs dans un délai de 3 à 6 mois, un gouvernement restructuré de large ouverture, conforme à la promesse avortée du Chef de l’Etat, sera mis en place et s’attaquera de front à la résolution des problèmes de la misère, de bas salaires, de chômage endémique des jeunes, de dégradation de nos infrastructures de santé, de l’éducation et de l’administration publique, de délabrement de notre environnement et des logements, de restauration de l’autorité de l’Etat, de l’ordre et de la discipline, etc.

Le PRR lance un appel pressant aux patriotes à être comptables du changement positif. C’est une ardente obligation à agir en responsables et non en intrigants et en arrivistes, en croyant profiter de la crise permanente par démagogie, par inaction ou par prédation. Si nous laissons la désintégration de notre société atteindre le seuil fatidique alors ce sont les forces d‘une nouvelle tyrannie qui vont se déchaîner, rendant impossible un passage pacifique à la démocratie sociale et viable dont rêve le peuple togolais.              

 lawson_biblioth_que.jpg                                                                  Nicolas LAWSON       

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 00:16

PROFESSION DE FOI du 3 Octobre 2011

Avec la sourde colère et les frustrations de nos compatriotes devant la misère, les injustices sociales, le chômage massif des jeunes, la mauvaise gouvernance du pays et les divisions politiques, le PRR vient vous rappeler que sa vocation est d’une haute inspiration et d’une vaste portée, exclusivement au service du TOGO et des togolais. Puisque nos malheurs proviennent de nos divisions et des ambitions politiques personnelles ou partisanes, le PRR  défend  la vérité, la justice et l’unité nationale. Il ne cherche avant tout qu’à élever les togolais à la dignité humaine et à assurer la prospérité et la souveraineté de notre chère patrie.

A cette rentrée scolaire avec les difficultés pour les parents et les enseignants,  le PRR  vient rappeler des exigences pour le salut national.  La différence de développement entre les hommes et les nations étant basée essentiellement sur leur niveau d’éducation et la qualité de leurs ressources humaines, nous devons ici maintenant commencer l’œuvre d’édification de la nouvelle société.

Comme la France emploie 12% de sa population dans la fonction publique contre moins de 1% pour le Togo, le PRR propose de mettre en chantier immédiatement la construction  de 16.000 salles de classes dans tout le pays, le doublement du nombre d’enseignants et de leurs salaires sur les 5 prochaines années. Nous devons augmenter dès maintenant les salaires de 30% et créer sur 5 ans 350.000 emplois pour donner du travail et de la dignité aux centaines de milliers de jeunes en chômage.

Le levier le plus puissant pour redresser ou construire un pays, c’est l’adhésion massive et la confiance du peuple et non des aides extérieures. Aussi, pour éviter une indispensable insurrection populaire, l’urgence et la rédemption nationale commandent un Etat fort et juste, une gouvernance renouvelée et rigoureuse et la réappropriation de son destin par le peuple. Nous en avons les moyens et l’intelligence pour y réussir.

 

 Nicolas LAWSON

 

 

 

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 17:10

A nos compatriotes des forces de défense et de sécurité

Chers frères, par un perfide machiavélisme, une morgue et une intolérable insensibilité, le gouvernement actuel est entrain de saccager socialement et économiquement notre pays et d’établir une nouvelle tyrannie de misère, de l’incivisme, du désordre et du mensonge. Enfants et défenseurs de la patrie, nous voulons partager avec vous nos souffrances et nos colères. Avec la gestion scabreuse et foncièrement dissolue de l’Etat, souffrir sans réagir, c’est sanctionner l’esclavage des générations futures.

Nous devons dans l’intérêt national dépasser impérativement le quiproquo qui persiste entre vous et le peuple dont vous êtes issus. Les tyranneaux malicieux et lubriques, qui entourent le Chef de l’Etat, essayent à nouveau de préparer les prochaines fraudes électorales. La trame est assez adroite. L’appât est le CPDC rénové pour flouer les togolais et combler les attentes des néo-gouverneurs. L’organisation des élections est pour ces agioteurs et fripons l’occasion d’escroquer le Chef de l’Etat, de puiser abondamment dans les caisses de l’Etat et de frauder grâce à l’achat des consciences. Le moment des contestations des résultats venu, ils se servent alors de vos armes et de vos forces pour conserver leurs positions et leur pouvoir dégénéré.  

 Pour ne plus vous laisser abuser, le PRR tient à vous assurer qu’il est d’accord pour un dialogue républicain en vue de la refondation de notre société chroniquement malade. Mais notre parti ne veut pas que grâce à des astuces et à des inductions trompeuses, une faction conspiratrice et irresponsable nous manipule pour assouvir sa rapacité, pour donner le change aux chancelleries et parvenir à maintenir notre peuple dans la misère et dans la crise politique permanente.

Des élections ne règleront aucun problème  dans la situation actuelle. Le PRR affirme qu’il faut utiliser cette période de pacification plâtrée pour assainir l’environnement politique et sociale. Si les politiciens croient qu’il n’y a pas de morale en politique, il faut un minimum d’honnêteté et de conscience. Il est scandaleux d’imaginer que le CPDC rénové puisse se substituer à un gouvernement nécrosé pour traiter des problèmes sociaux et économiques de la nation. Il ne peut pas remplacer le Conseil économique social. C’est de la confusion et du désordre de mélanger les questions de réformes constitutionnelles et institutionnelles, les questions électorales et celles des contentieux entre partis politiques ou avec des institutions de l’Etat.  Le Président Faure Gnassingbé, qui est submergé par les problèmes,  est abusé par des collaborateurs malicieux et maléfiques. Il  ne réalise pas qu’il est pris en otage par des arrivistes qui  manigancent avec lâcheté et mensonge. Il avait promis de former un gouvernement de large ouverture.

Il a constitué un gouvernement de fermeture RPT-UFC, très délictueux et inconséquent,  qui aggrave chaque jour la misère du peuple, qui consacre les injustices sociales de toutes sortes, qui pille le pays, qui nous assujettit totalement à l’étranger et qui maintient la masse populaire dans une chétive langueur et notre jeunesse dans une épouvantable précarité. En signant le décret du CPDC rénové, il a mis fin légalement à l’accord RPT-UFC. Mais il ne veut pas restructurer ce gouvernement mortifère, qui consolide l’état de servage, d’avilissement, de pauvreté et de ruine, pire que l’ancien despotisme contre lequel le peuple togolais s’était insurgé le 5 Octobre 1990. Il n’écoute pas les cris de douleur et d’inquiétude des journalistes des média privés, qui expriment  leurs souffrances et celles du peuple. L’insurrection de la faim et de l’indignité se prépare.

Chers frères, le PRR a souvent adressé des mémorandums au Chef de l’Etat pour lui faire des propositions de rectification et de régénération. Mais il n’écoute que les politiciens d’arrière-garde et les tartuffes. Notre parti soutient un cadre de dialogue. Il propose de recomposer sans tarder la CENI sur la base non partisane. Il est convaincu qu’il faut rédiger un avant-projet de constitution à soumettre à l’adoption du peuple par référendum pour susciter sa confiance et la prise en main de son destin.  Aucun projet politique n’est fécond sans l’adhésion massive du peuple et sa confiance explicite.

Ce à quoi  nous croyons sincèrement au PRR, c’est la mise en œuvre, ici et maintenant,  d’une politique de relance économique. Nous devons remettre au travail sans tarder l’immense majorité de notre peuple de plus en plus déshumanisé afin de pouvoir reconstruire notre nation en dépérissement avancé. Il est temps de ressusciter l’élan et l’émulation dans le pays pour servir l’effort de redressement. Avec les épreuves vécues, nous sommes désormais riches d’idées, d’expériences et de force pour rebâtir l’édifice de notre avenir. Nous en avons les moyens. L’Etat béninois n’a que 526 milliards de FCFA de recettes mais il a adopté un budget de 1099 Milliards de FCFA en 2011. Notre Etat a des recettes de 536 Milliards de FCFA mais il n’a adopté qu’un budget de 548 milliards de FCFA. Ce manque d’ambition nationale, cette tendance miséreuse et cette indigence intellectuelle sont indignes de notre génie national. Même notre dette n’est qu’à 35% de notre PIB sous-estimé.

Le PRR exige un nouveau gouvernement pour présenter à la rentrée parlementaire en Octobre un collectif budgétaire. Notre parti propose une augmentation du budget de 2011 de 381 milliards de FCFA pour le porter à 929 milliards de FCFA. Nous pourrons ainsi augmenter immédiatement les salaires de 30% pour porter la masse salariale à 205,4 milliards de FCFA, soit 38, 3% des recettes courantes de l’Etat. Le taux fixé par le traité de l’UEMOA étant de 35%, nous sommes actuellement à 29,4% contre 54,65% pour le Benin. La gestion comptable, misandre et traîne-misère, du gouvernement  est tout simplement un crime de lèse-nation et de consolidation de notre état de sous-développement et de dépendance.

Le PRR exige de restaurer l’allocation de départ à la retraite d’un montant de 25 milliards de FCFA ; - la mise en place d’un fond de développement financier de 40 milliards de FCFA pour la recapitalisation des banques, suite à une rigoureuse restructuration, pour le financement des petites entreprises ; - la mise en chantier de 6.000 logements sociaux ; - l’allocation de 50 milliards de FCFA pour la satisfaction des revendications des étudiants et pour une subvention aux établissements privés en compensation de la gratuité de l’enseignement pour les écoles publiques ; - 50 milliards de FCFA pour le secteur de la santé ; - 20 milliards de FCFA pour le financement des activités productives dans nos régions de 1000 chefs traditionnels devant créer 20.000 emplois productifs ; - 20 milliards de FCFA pour l’organisation du référendum, des élections locales et législatives en même temps en septembre 2012 ; - 62 milliards de FCFA pour la dotation budgétaire de nos préfectures et de nos mairies dans le cadre de la politique de décentralisation ; 4,5 milliards de FCFA pour la modernisation des équipements de la presse d’Etat et son autonomie ; - 1,5 milliard de FCFA pour le financement des partis politiques ; - 600 millions de FCFA pour le financement de la presse privée.  

 Le budget de 2012, plus ambitieux,  prendra en charge les autres projets de développement. Le ressort de la discipline, du travail dans l’ardeur, de l’accroissement de la productivité des travailleurs et de l’investissement judicieux dans la création de richesse et de milliers d’emplois fortement productifs, permettra de dégager les ressources nécessaires grâce à la rentabilité des projets  pour compenser le déficit créateur.

Chers frères, en refusant la politique de relance économique et de réédification de notre société sous une discipline renouvelée que propose le PRR, le Chef de l’Etat et ses amis sont entrain de violer les droits les plus fondamentaux de notre peuple. Ils sont ainsi en rébellion ouverte et criminelle contre les intérêts supérieurs de notre patrie et contribuent à nous maintenir dans des conditions d’esclaves. Notre patience est lassée et la crédulité du peuple ne tient plus. Le temps de la délivrance est donc proche.

Le PRR vous appelle à ne plus être les bras punisseurs des oppresseurs pour forcer le peuple à se soumettre à un régime de médiocrité, de fourberie, de misère et d’accablement. Vous êtes du peuple et vous devez désormais être de son côté s’il se décide à prendre son destin en main. Le passé est révolu. Vous étiez en droit de combattre contre les agressions extérieures et les imposteurs. Rien de tel n’est plus. La caste perverse, qui dirige les affaires de l’Etat, vous considère comme des machines mobiles, des pantins vivants, des marionnettes insensibles, qui obéissent aveuglément à toutes ses impulsions.

Le PRR souhaite et prie pour que vous ne souteniez plus jamais le despotisme et ses brigandages. Notre peuple est de plus en plus indigné quand le Chef de l’Etat ferme les oreilles à ses plaintes, foule aux pieds ses réclamations opportunes et méprise les cris de souffrances des commentateurs et des laissés-pour-compte. Le pouvoir actuel est antipopulaire malgré son jargon et son masque. S’il ne change pas immédiatement, le peuple sera forcé de s’insurger irrémissiblement contre son autorité contraire à nos intérêts nationaux.

Nous avons souhaité vous ouvrir nos cœurs qui saignent et partager nos réflexions avec vous et vous dire combien nous sommes malheureux face aux outrages, aux injustices sociales, à la misère de nos parents  et à la désespérance générale. Nous vous prions de trouver ici, Chers frères, l’expression de nos sentiments dévoués, patriotiques et fraternels.                                                        

 Nicolas LAWSON 

Président du PRR     

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 00:14

Lomé, le 19 Septembre 2011

Monsieur Faure Gnassingbé

Président de la République

Présidence de la République

LOME – TOGO

Objet : Lettre ouverte

Monsieur Le Président de la République, Après la participation à deux réunions du CPDC rénové, je peux sans me bercer d’illusions exprimer ma conviction intime. Le cadre est un sérail d’infatuation, de fatuité, de faire-valoir et de fatrasie, destiné à mystifier le peuple et les étrangers qui incitent au dialogue. Je comprends les méfiances de mes frères de l’ANC et du CAR, qui avaient déjà participé à ce genre de cirque. Je réalise que les intrigants et les perfides, qui conduisent ce bazar de médiocrité et d’inconscience en votre nom, ne réalisent pas la gravité des maux dont souffre notre société. Ils croient pouvoir se servir de moi de manière aussi misérable. Leur habitude à la manipulation et à l’impudence ne leur permet pas de comprendre que mon pragmatisme patriotique et ma volonté de servir au redressement national ne sont pas une faiblesse. Je leur rappelle ici que je désire un grand changement politique et j’aspire en faveur de la masse du peuple à la réforme entière de la société.

Avec Mr Gilbert HOUNGBO comme Premier Ministre, les deux ministres coutumiers de cabales qui l’assistent et l’absence du CAR et de l’ANC, vous n’obtiendrez aucun résultat. Le cadre est dominé par la vacuité, les inepties de certains membres et leur attente de deniers comptants. Cela me donne la certitude que cette institution est mal partie. Si ce sont vos collaborateurs qui organisent cette supercherie alors il est encore temps de procéder à la rectification. Si c’est vous-même alors la révolte populaire sera inévitable. Monsieur le Président de la République, vous n’êtes sûrement pas dupe ni criminel. Vous savez que l’accord RPT-UFC est caduc avec le décret créant le CPDC rénové. Il est immoral et surtout inacceptable pour nous de laisser le gouvernement dégénéré de Mr Gilbert HOUNGBO continuer à mal diriger les affaires de l’Etat, à permettre le pillage des ressources nationales et les injustices de toutes sortes et d’aller palabrer dans un cadre où prédominent la médiocrité, l’intrigue, la fausseté et la vénalité.

Le PRR vous a fait parvenir et a fait connaître aux togolais ses propositions pour restaurer la confiance du peuple, refonder notre société et la transformer profondément pour lui éviter de nouveaux soubresauts violents. Le salut national commande de restructurer sans délai le gouvernement comateux et populicide en place, de recomposer la CENI pour qu’elle s’attelle sans tarder à préparer les prochaines échéances électorales. Vous devez assigner au CPDC rénové l’unique objectif de préparer dans un délai de trois(3) mois un texte fondamental à soumettre au vote du peuple par référendum pour doter le pays d’une nouvelle constitution. Les conditions dans lesquelles, l’APG et le CPDC avaient été élaborés, ont changé. Seul le peuple souverain est aujourd’hui légitime pour réviser sa constitution. Je sais que ceux qui vous représentent au CPDC rénové et tant d’autres de mes compatriotes ne pensent pas comme moi. Mais il n’y a pas une meilleure solution. Je raisonne en homme d’Etat et non en politicien. N’écoutez pas les petits intrigants qui vous entourent. Ne rusez plus et ne chicanez pas avec la réalité. Dans les cœurs de nos compatriotes bouillonnent les colères, les haines, les mépris mais aussi de l’espérance. La vie des grands hommes est faite de probité, de l’intelligence, de la pénétration, de la grandeur de l’esprit, du génie et de la gloire. Ce qu’on vous fait faire actuellement est misérable et abject.

Le Président Barak Obama a présenté au Congrès américain un plan d’un montant de 447 Milliards de Dollars, soit environ 212.000 Milliards de FCFA, pour la relance de l’économie et pour la création d’emplois. Or votre gouvernement refuse obstinément une politique de relance économique. Il impose une austérité budgétaire criminelle, concocte des fumigènes pour enjôler les jeunes et des artifices politiciens. La misère étant une violence extrême, elle finit par provoquer une contre- violence. Notre peuple a assez concédé et a assez plié. Les souffrances et les frustrations remontent maintenant du cœur aux lèvres. Des commentateurs les expriment avec véhémence. Ne continuez pas à jouer avec le destin de notre pays. C’est avec toute la sincérité possible et la plus grande retenue que je vous adresse cette lettre ouverte. Nous constatons un cynisme sordide de la part de vos collaborateurs. L’aveuglement du gouvernement est inexcusable et son entêtement vaniteux face aux critiques est criminel.

Je hâte de mes vœux que l’Eternel vous réveille et vous inspire pour changer le cours des choses avant qu’une rafale de colère et de violences ne souffle sur le pays. En attendant, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’assurance des sentiments fraternels et de haute considération dans lesquels je vous tiens encore.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 13:18

Depuis longtemps les politiciens vous mentent. Ils vous trahissent. Ils ne pensent avant tout qu’à leurs intérêts personnels puis à ceux de leurs partis. Ils ne travaillent pas pour leurs compatriotes et pour leur pays. Quand je m’énervais et que je les critiquais tous sans exception, les opposants et leurs partisans vous disaient que je suis l’homme d’EYADEMA et un vendu. Mes critiques, sous la colère de leur égoïsme, sont considérées comme des insultes. Ainsi, tous les politiciens ont tout fait pour m’écarter de tous les dialogues et le parti au pouvoir m’a toujours attribué un score misérable aux élections pour m’affaiblir.

 

Avec l’association du RPT et de l’UFC, un voile est levé. La corruption, les injustices sociales, la misère et les insécurités de toutes sortes se sont aggravées. Les divisions politiques, les intolérances, les pieuses inepties et les dévotes insignifiances se poursuivent.

 

Pour que vous ne soyez plus les dupes et les victimes des politiciens, le PRR a accepté de participer au CPDC rénové pour faire triompher la cause sublime des intérêts supérieurs de notre peuple et de notre pays. Si nous étions sûrs au PRR que le pays était prêt à la révolte contre les injustices sociales et les violations des droits, nous aurions décidé de seconder la masse pour chasser le gouvernement liberticide, populicide et affameur actuel.

 

Soyez assurés que nous sonnerons le tocsin pour mettre un terme à notre participation si nous constatons que le CPDC rénové est un faux-semblant pour perpétuer un régime de lèse-nation et de mépris pour les souffrances sociales. Nous sommes engagés pour mettre un terme au pillage des ressources du pays par des scélérats et pour un changement radical. Le PRR doit être présent là où se décide le sort des togolais et du Togo. Faites-nous confiance pour faire cesser les maux du peuple et pour sauver la patrie du chaos social et économique.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 18:25

Lomé, le 13 Septembre 2011

Mgr Nicodème Barrigah

Président

C V J R

LOME – TOGO

Objet : Lettre de mise au point.

Monseigneur et Monsieur le Président,

J’ai décidé  d’adresser cette lettre à la commission que vous présidez pour rétablir un fait historique falsifié que j’ai personnellement vécu. En effet, nous avons été informés que lors de sa déposition devant votre commission, Mr Joseph Kokou Koffigoh a affirmé qu’il avait créé le Front des Associations pour le Renouveau (FAR) avec Me Yaovi Agboyibo. C’est une fabulation infâme et une déformation flagrante de l’histoire.

En vérité, j’avais demandé à l’Ambassadeur allemand de l’époque, Mr Joachim Heldt, de nous inviter pour nous suggérer de coaliser  nos associations pour créer un front en vue de nous opposer valablement, légalement et institutionnellement au RPT. Il avait alors invité Mr AGAH Gabriel, Directeur de publication du journal FORUM HEBDO, Mr Jean-Pierre FABRE, Directeur de Publication du journal LA TRIBUNE DES DEMOCRATES, Rico TETEKPOE, rédacteur en Chef  du journal LE COURRIER DU GOLFE et moi-même, Fondateur et Rédacteur en Chef du journal LA LETTRE DE LA NATION. Après nos discussions et les recommandations, nous avions organisé une réunion au siège du journal FORUM HEBDO sans la présence de Me Yaovi AGBOYIBO ni celle de Me Joseph Kokou Koffigoh dont un parent était décédé.  La décision avait été prise  de convoquer une nouvelle réunion en un lieu public - en l’occurrence le  restaurant LA PIROGUE avait été choisi - et de solliciter les participations de Me Yaovi AGBOYIBO, Président de la CNDH, et de Me Joseph Kokou Koffigoh, Président de la LTDH.

Il y avait alors dix (10) organisations de défense des libertés officiellement créées  dont la CNDH par l’Etat et la LTDH dont nous étions tous membres. Par convenance et naturellement, nous avions opté pour la constitution  d’un Bureau Exécutif dénommé la Conférence des Présidents, qui était composé des dix (10) Présidents des associations officielles. Me Yaovi AGBOYIBO avait été désigné comme Président et Me Joseph Kokou Koffigoh comme Vice-président du FAR.

Cette décision, qui excluait Mr Jean-Pierre FABRE du Bureau Exécutif du FAR parce qu’il n’était Président d’aucune association officielle alors qu’il avait été présent à l’ambassade d’Allemagne où nous avions décidé de créer le front, avait provoqué de la rancœur. D’ailleurs, tous ceux, qui étaient présents à la PIROGUE et qui s’estimaient exclus, avaient éprouvé le même sentiment.

C’est ainsi que la division funeste de l’opposition a commencé jusqu’à ce jour, rendant tragique et chaotique la démocratisation de notre pays, consacrant l’instabilité politique et affectant douloureusement la vie de l’immense majorité de nos compatriotes.

En ce moment où les togolais languissent dans la misère ou sont dans le plus chétif dénuement, il est inacceptable que le naufrageur de notre démocratie et l’armée togolaise se chamaillent à nouveau et s’illustrent dans les supercheries pour exacerber nos divisions et retourner les couteaux dans les plaies. Il faut arrêter la dérive.

En conséquence, je saisis l’occasion pour attirer votre attention et celle de l’opinion publique sur une réalité préoccupante dans le pays. Comme vous le savez, Jésus Christ a  dit : « Il faut donner à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Le fondement de ce précepte christique dicte le principe cardinal de la séparation de l’Eglise  de l’Etat. Aussi, dans une société laïque et instable dans laquelle des citoyens n’ont ni théologie ni christologie et que leur anthropologie est confuse, il dangereux que des évêques se mêlent directement aux controverses politiques. Le cas de Mgr Desmond TUTU en Afrique du sud était justifié par le combat implacable qu’il avait préalablement mené contre le système monstrueux et raciste de l’apartheid. L’histoire a prouvé que quand les ecclésiastiques se mêlent aux polémiques politiques, c’est toujours funeste aux sociétés profondément divisées. C’était le cas en France avec les déclarations de MIRABEAU à la convention et des rôles joués par les cardinaux MAZARIN et RICHELIEU. Les ivoiriens ont compris les leçons de l’histoire et ont préféré un homme politique, notamment Mr Konan BANNY, pour présider leur commission de réconciliation, de vérité et de justice.

Le PRR exige que des évêques ne président plus les instances politiques.  Notre parti ne supporte pas les attaques  qui blessent les chrétiens. Nous profitons pour rappeler que la haine et l’hystérie ne sont pas les réponses décisives aux problèmes qui minent notre société. Nous réaffirmons que notre parti a toujours pris l’offensive en faveur de la vérité, de la justice et du droit. Que nos dirigeants sachent que les révoltes et les insurrections ne prospèrent que dans les conditions de misère, d’injustices sociales, d’insécurité et quand les portes de l’avenir sont fermées pour le plus grand nombre de citoyens et que leurs aspirations sont étouffées.

Veuillez trouver ici, Monseigneur et Monsieur le Président, l’assurance de mes sentiments patriotiques et distingués.

Nicolas LAWSON

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 10:40
Après des décennies de despotisme, des années d’humiliation et de vexation en exil, des violences politiques provoquant des morts, des souffrances, de la misère et la mise à nu de la fourberie des politiciens en qui vous aviez mis toute votre confiance, votre maturation a été rapide et exceptionnelle. Le PRR tient à vous féliciter pour cet état de plénitude et de sérénité que vous affichez actuellement face à l’impasse et à l’agitation de quelques uns. Vous savez que seule la lumière peut chasser l’obscurité, que la haine multiplie la haine et la violence multiple la violence en une spirale descendante de destruction. Tous les grands peuples ont connu des périodes très difficiles dans leurs histoires. Aussi, si nous continuons de nous déchirer. Si notre armée est divisée. Alors, nous serons plongés dans les abîmes sombres du chaos social et économique. Cette grande conscience, ce sens des valeurs et de l’objectivité que vous manifestez présentement, malgré les terribles outrages, les injustices, les souffrances et les frustrations que vous supportez, démontrent que vous avez l’étoffe des grands peuples. Vous savez que nous n’avons pas le droit d’obtenir le changement en usant des méthodes inférieures de fausseté, de malice, de haine et de violence. Le PRR se réjouit de cette ouverture d’esprit, de votre jugement sain et de votre amour pour la vérité, qui sont les catalyseurs de notre rédemption et de notre nouveau départ. Notre parti vous encourage à faire obstacle à tous les aveuglements intellectuels et moraux et à continuer de s’élever définitivement au-dessus de la stagnation de l’étroitesse d’esprit, du mensonge, de l’intolérance, de l’ignorance et de la paralysie de la crédulité. Nous devons maintenant nous rassembler pour rebâtir l’édifice de notre unité et travailler ensemble ardemment dans l’ordre et dans la discipline pour créer de la richesse, des milliers d’emplois productifs pour les jeunes, favoriser le bien-être général en débarrassant le Togo de la pauvreté endémique et de l’aliénation, assurer l’empire des libertés, de la vérité, de la justice sociale, garantir la sécurité pour tous, la souveraineté nationale et élever notre peuple à la dignité humaine. Soyez sereins mes chers compatriotes et faites confiance au PRR, il défend vos intérêts et ceux du Togo partout et avant tout. Que Dieu nous protège. Nicolas LAWSON
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