Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 16:00
Si insurrection il doit y avoir, elle doit être la dernière. Elle doit définitivement consacrer la souveraineté populaire et le bonheur pour notre peuple. Nous devons être organisés et prendre toutes les précautions capables d’assurer ce résultat et ne pas sacrifier inutilement des vies de nos compatriotes pour la notoriété de certains et leur qualification pour dialoguer avec le pouvoir oppressif et illégitime. Nous devons impérativement nous assurer que le pouvoir, en sortant des mains de la faction qui le tient, passe dans celles d’absolus démocrates, de patriotes désintéressés et de bâtisseurs d’une nouvelle société. Gagner la bataille démocratique n’est rien si nous ne nous assurons pas de faire profiter la victoire à tous nos compatriotes. Les enseignements de la transition sont là pour nous édifier. Nous ne devons pas remplacer des scélérats par d‘autres scélérats. Nous sommes persuadés que le temps est venu pour arracher nos compatriotes à l’insoutenable esclavage qu’ils endurent. Le PRR tient à condamner sans ambages les violences qui ont cours actuellement dans notre capitale. Notre parti ne supporte pas que nos frères et sœurs soient encore soumis légèrement aux violences et à la mort. La providence a fixé le jour du terme de la commune oppression. Rien ne sert de précipiter ce terme par des prétentions et des sophismes. Nul n’a le droit de livrer vainement une portion de notre peuple aux soubresauts violents parce qu’elle subit outrageusement la violence de la misère, de l’indignité et des injustices sociales. Mr Faure Gnassingbé et ses amis doivent savoir que dans la lutte du peuple contre ceux qui le gouvernent, c’est le peuple qui a toujours raison. Le PRR travaille ardemment pour que ce soit le peuple entier et de toutes parts qui se lève, quand l’heure sonnera pour le triomphe de la liberté et de la justice. Les mesures sont prises pour que la République ne succombe plus. Nous exprimons ici notre compassion attristée aux blessés et à ceux qui ont perdu des parents, des biens et qui souffrent moralement de ce qui se passe. Nous savons que le levain, c’est-à-dire la haine des injustices, de l’avilissement, de l’exploitation, de la misère, qui est le plus fort ressort pour faire insurger les peuples, est en maturation. Cette vérité est trop évidente pour être contestée. Que DIEU règne pour permettre à son heure au peuple togolais tout entier de décider librement, souverainement et paisiblement de son destin. Fait à Lomé, le 14 Juin 2012. Nicolas LAWSON Président du PRR
Partager cet article
Repost0
4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 00:22

Lomé, le 1er Juin 2012

 Excellence

Monsieur François Hollande

Président de la République

Palais de l’Elysée

55  Faubourg Saint-honoré

75008 Paris

 Monsieur le Président de la République,

Je viens par la présente lettre vous féliciter chaleureusement pour votre élection à la présidence de la République française. J’ai travaillé ardemment et prié pour cet avènement comme j’avais œuvré résolument pour l’élection de Feu François Mitterrand en Mai 1981 et pour celle du Président Barrack Obama en Novembre 2008. Mon plus ardent souhait est que vous puissiez peser sur l’histoire de façon informée et exemplaire. La providence m’avait permis de participer à la Commission coopération et développement du ministère français de la coopération et du développement  présidée par Monsieur Jacques Lecugy au moment où Mr Jean-Pierre COT était le responsable de ce ministère. J’ai représenté la France au Parlement européen des jeunes avec Mr Eric Donfu et Mr Pierre Guelma et j’ai collaboré avec Mr Jean-Michel Duplaa à la Coordination Nationale des Associations de Jeunesse et d’Education populaire (CNAJEP). Avec l’association JEUNESSE ACP-CEE que je présidais, nous avons organisé au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne le 24 Février 1984 une grande conférence sur le Co-développement sous la présidence effective des anciens présidents Léopold Sedar Senghor et Edgar Faure et d’autres personnalités prestigieuses. Mon ami défunt, l’académicien et Président du Mouvement Européen Louis Leprince-Ringuet, en parle dans son livre intitulé «Les pieds dans le plat ». Sans m’étaler sur ce que j’ai été ou fait, c’est l’orientation brillante de votre début de gouvernance qui me porte à vous écrire. Ainsi, en refusant de cautionner la pratique abusive et malsaine de paiement de « parachute doré » et de « retraite chapeau » aux dirigeants de sociétés publiques et parapubliques, vous avez engagé le grand combat révolutionnaire et humaniste de ce 21è siècle. C’est cette qualité d’initiative, d’audace et d’élan que je salue ici car elle fera échec au ravage sans limite de

l’ultralibéralisme. Le vice politique, économique et moral de l’économie de marché entraîne le monde vers le chaos. Ses apologistes, qui s’attachent à la politique d’austérité sans souci de ses dégâts humains, vont vous combattre comme ils l’ont fait avec le Président François Mitterrand en spéculant sauvagement contre le franc français et en obligeant son gouvernement à adopter la politique de rigueur et à accepter le traité de Maastricht. Mais la crise généralisée de l’endettement en Europe et ses conséquences dévastatrices sur les peuples européens sont vos atouts. Elles doivent vous servir de ressort d’offensive pour ne pas reculer. C’est en réussissant en France que vous serez utile à l’Afrique et à l’humanité. Nos pays africains n’ont pas besoin d’aide mais de justice, d’humanité et de respect de notre dignité et de notre souveraineté. De 2000 à 2008, les sociétés occidentales n’ont pas payé officiellement plus de 700 milliards de dollars d’impôts aux Etats africains. Elles ont transféré frauduleusement cette somme dans les paradis fiscaux au détriment de tous nos pays. Les dirigeants occidentaux ne doivent pas laisser prospérer une pratique aussi immorale que funeste. Il vous faudra une grande clairvoyance et une grande audace pour accomplir la considérable tâche de régénération solidaire et humaniste de notre siècle. Vous avez l’ardente obligation de mettre un terme à la financiarisation inconsidérée des économies, à la spéculation sauvage avec nos matières premières et les monnaies et au pillage sans scrupule des ressources africaines. Il n’y a pas de démocratie viable sans un minimum de développement. L’aveuglement inexcusable et l’entêtement vaniteux et criminelle de ceux qui détruisent la souveraineté des Etats et imposent l’austérité aux peuples doivent cesser.

Au Togo, nous sommes soumis à une gouvernance d’une débilité incohérente et dévorante. Notre pays, assujetti au PPTE, laisse le groupe français Bolloré s’endetter à son compte auprès de la SFI (Banque Mondiale) pour 120 millions d’euros et auprès de la BAD pour 60 millions d’euros, en vue de la construction d’un 3è quai au port de Lomé. C’est ce groupe qui est chargé de lancer les appels d’offres pour les travaux. Il estime ces travaux à 300 milliards de FCFA. La différence, qui est de 182 milliards de FCFA, constitue le premier poste de détournement. C’est la pratique habituelle de ces sociétés occidentales qui détruisent nos pays et ne servent pas non plus les intérêts de la France. Il règne au Togo une misère endémique. Notre gouvernement abandonne notre jeunesse à la précarité et à la désespérance. Il est abonné à la fraude, à la corruption, à l’affairisme, à l’impunité, à la torture et aux injustices sociales. Les amis du Chef de l’Etat et ses collaborateurs cumulent des postes publics dans l’incompétence et s’enrichissent soudainement en endettant massivement le pays. Nous avons des prisonniers politiques lourdement condamnés. L’homme d’affaires AGBA Bertin est injustement emprisonné et croupit dans une sale prison à l’intérieur du pays. Les magistrats sont mal rémunérés et sont instrumentalisés. Les représentants des pays occidentaux chez nous savent que quand les droits fondamentaux de se nourrir, de se soigner, de se loger, de s’éduquer et de travailler sont bafoués, le droit de vote ne se transforme qu’en achat de conscience et en illusion de la démocratie. La violence de notre gouvernement et de ses amis étrangers contre la masse de notre peuple est insupportable.

La grande œuvre de votre gouvernement sera de favoriser la réforme du traité de l’UEMOA pour permettre à la BCEAO de pouvoir participer à la recapitalisation de nos banques et à devenir le prêteur en dernier ressort de nos économies afin d’amorcer le développement de nos pays, de contribuer à la croissance de l’économie mondiale, de résoudre le problème du déficit chronique du commerce extérieur français et de réaliser le rêve du codévelppement.

Je vous souhaite le plus grand succès pour le redressement et le rayonnement de la France dans le monde. Au PRR, nous vous assurons de notre pressant gage du désir de resserrer les liens qui unissent nos deux pays et d’en assurer la durée.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Président de la République, l’assurance de mes sentiments de haute considération et de grande admiration dans lesquels je vous tiens

 Nicolas LAWSON

Président du PRR

Partager cet article
Repost0
27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 21:45

« Alea Jacta est » ». Les pouvoirs exécutif et législatif délégitimés du pays viennent d’adopter  un nouveau code électoral. Comme disaient ceux qui nous avaient séquestrés au HCR : « Quelle que soit la physionomie du mouton, la fête aura bien lieu ». Ainsi, malgré les protestations, l’UFC s’associe avec l’UNIR pour nous mettre devant le fait accompli. Leur souhait serait notre boycott des élections législatives et locales afin de les laisser poursuivre leur concubinage désastreux, leur politique de saccage social, le pillage des ressources nationales, l’endettement faramineux du pays avec leurs complices étrangers, la prolétarisation de notre jeunesse, l’immoralité et la déstructuration de notre société. C’est le peuple togolais qui doit désormais prendre ses responsabilités et nous aider à imposer sa volonté. Il sait que notre boycott des élections législatives de 2002 avait permis au RPT de violer la constitution de 1992. Nous en payons amèrement le prix jusqu’à présent. Aussi pour nous au PRR, dès lors que le nouveau code électoral voté le vendredi 25 Mai 2012 ne comporte pas de réforme constitutionnelle et institutionnelle, nous ne pouvons que relever la marque politicienne d’un pouvoir aux abois face à une opposition inconséquente et stérile dont les actes attentent au bonheur et à la paix de cœur des togolais.

« Deo Gracias », le PRR est convaincu qu’après les malheurs subis douloureusement par  les togolais et les trahisons de leurs aspirations depuis 1990, ils se mobiliseront massivement pour exprimer fermement leur volonté lors des prochaines élections législatives et locales. Ils pourront ainsi mettre un terme à une assemblée nationale délégitimée, à un gouvernement illégitime dans son origine et oppressif dans sa gouvernance. Quelle que soit donc la nature des modifications dans le code électoral et le découpage électoral, le PRR entend participer activement aux prochaines élections législatives et locales. Notre victoire permettra enfin d’agir puissamment pour engager les réformes constitutionnelles et institutionnelles majeures et promouvoir les réformes économiques et sociales décisives pour le redressement national. Nul ne doit plus prendre le peuple en otage et abuser de sa confiance. C’est ici et maintenant que le peuple souverain doit se préparer et s’endurcir pour imposer sa volonté. Le PRR est prêt à l’accompagner pour provoquer le changement positif dont le pays a besoin pour se renouveler et pour ramener la joie de vivre à tous nos compatriotes. Une nation n’est viable et ne peut survivre mi-esclave et mi-libre. La force de la justice et la force morale vont triompher du vice et du crime.

Nicolas LAWSON

Président du PRR    

Partager cet article
Repost0
20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 19:44

Lomé, le 21 Mai 2012

 

Monsieur le Ministre

Ministère de la justice

LOME – TOGO

Objet : Lettre contre les violations illimitées des droits humains.

Monsieur le Ministre,

Je vous écris  parce que depuis votre nomination à la tête du ministère de la justice, les violations des droits humains, les traitements dégradants infligés aux détenus des prisons, la falsification des rapports des institutions de défense des droits de l’homme, des peines anormales prononcées dans nos tribunaux, etc, sont devenus des faits courants et ne troublent pas votre conscience. Vous incarnez ainsi un système intrinsèquement totalitaire et congénitalement destructeur. Des milliards de FCFA reçus pour la modernisation de notre justice ont profité à des anthropophages. Nos prisons ont de plus en plus le visage hideux d’un pouvoir arbitraire et d’essence homicide. Leur surpopulation et l’indignité dans laquelle survivent les prisonniers, qui pour beaucoup n’ont pas leur place dans ces parcages indignes même des bêtes, suffisent à démontrer ce que sera le règne du parti UNIR, pour lequel le Chef de l’Etat consacre toutes ses énergies et les ressources publiques. La dissociation entre les actes et les discours ne trompent que les crédules et les complices sans scrupule. La construction de quelques rues et les détournements massifs des ressources nationales par l’annonce de projets estimés à des centaines de milliards de FCFA ne peuvent pas cacher le pacte affreux, que le système déjà déliquescent et sénescent, a fait avec le diable pour livrer notre patrie en holocauste à la misère, à un nouveau despotisme et aux iniquités de toutes sortes.

Nous savons maintenant que le Chef de l’Etat est sourd aux expressions de l’intelligence et de la raison. Il trouve une vicieuse délectation dans le pouvoir, au point de s’égarer à vouloir être un Chef de parti plutôt qu’à incarner la nation entière. Je proclame ici, au nom des patriotes, des défenseurs des droits de l’homme et des démocrates, que le pouvoir actuel que vous incarnez plus que d’autres, est la rémanence de la tyrannie que les togolais ne veulent plus à aucun prix. A l’évidence, le parti UNIR en gestation apparaît déjà pire que le RPT car ce dernier avait épousé une époque. Vous êtes entrain de rappeler les atroces réminiscences du despotisme aux togolais.

Vous démontez pièce par pièce l’édifice démocratique que nous construisons dans le sang et dans la souffrance. Mais nous arracherons la patrie à l’insoutenable esclavage dans lequel vous voulez la maintenir. Vos injustices sociales et les traitements infâmes des prisonniers seront le levain sinon le plus fort ressort qui fera insurger toutes les catégories sociales et institutionnelles de notre patrie.

Nous vous demandons de cesser de traiter nos frères comme des bêtes, de libérer les détenus injustement emprisonnés et de mettre en œuvre sans délai les recommandations de la commission sur la réforme de la justice et celles du rapport de la CNDH. Nous voulons vivre dans un Etat civilisé et non dans un Etat de jungle.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Ministre, l’assurance de mes sentiments distingués.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

Copie :  Chef de l’Etat, Ambassadeurs et Presse

Partager cet article
Repost0
20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 19:40

Lomé, le 21 Mai 2012

 

Mr Pascal BODJONA

Ministre

Ministère de l’Administration Territoriale, de la

Décentralisation et des Collectivités Locales

LOME – TOGO

 

Monsieur le Ministre,

Ayant suivi vos disputes à la TVT le vendredi soir alors qu’un  débat serein et responsable aurait permis aux togolais de comprendre l’enjeu de la polémique sur le découpage électoral, je me permets de vous dire qu’il ne faut pas ajouter des injustices à d’autres injustices.

Notre parti est persuadé que les inégalités frappantes et les injustices dans la délimitation des préfectures et leur choix comme base pour définir les circonscriptions électorales ne peuvent pas nous permettre de parvenir à un découpage électoral juste et consensuel. En conséquence, nous proposons de limiter les injustices par une correction plus approchante dans l’utilisation de la région comme critère global. Les cinq régions sont : la région maritime (y compris Lomé commune) avec  2.599.955 habitants ; la région des plateaux avec 1.375.165 habitants ; la région centrale avec 617.871 habitants ; la région de la Kara avec 769.940 habitants et la région des savanes avec 828.224 habitants. Au sein de chaque région, il y a des préfectures prédominantes en densité de leurs populations. Comme nous pouvons accepter le choix de la préfecture comme la base pour la circonscription électorale et que chaque circonscription électorale dispose d’au moins 2 sièges de députés, nous proposons qu’on accorde dans toutes les régions à chaque préfecture qui a plus de 150.000 habitants 1 siège supplémentaire et à chaque préfecture qui a plus de 200.000 habitants 2 sièges supplémentaires. Nous corrigerons également l’anomalie entre la commune de Lomé et la préfecture du Golfe en les transformant en une circonscription unique. Nous pouvons porter de la sorte le nombre de sièges de cette circonscription de 7 à 10, en tenant compte de son caractère cosmopolite. Nous aurons alors dans :

La région maritime : Les préfectures : ZIO avec ses 295.177 habitants (4 sièges) ; VO avec 210 habitants (4 sièges) ; LACS avec 172.148 habitants (3 sièges) ; YOTO avec 165.596 habitants (3 sièges). Les deux autres préfectures ayant moins de 100.000 habitants  ne peuvent pas avoir plus de 2 sièges.

La région des plateaux : les préfectures : HAHO avec 247.817 habitants (4 sièges) ; OGOU avec 226.308 habitants (4 sièges). Les 10 autres préfectures ayant moins de 150.000 habitants ou moins de 100.000 habitants auront 2 sièges chacune.

La région centrale : les préfectures : TCHAOUDJO avec 190.114 habitants (3 sièges) ; SOTOBOUA avec 158.425 habitants (3 sièges). Les deux autres préfectures ayant moins de 150.000 habitants disposeront de 2 sièges chacune.

La région de la Kara : les préfectures : KOZAH avec 225.259 habitants (4 sièges). Les 6 autres préfectures ayant moins de 150.000 habitants et moins de 100.000 habitants disposeront de 2 sièges chacune.

La région des savanes : les préfectures : TONE avec 286.479 habitants (4 sièges) ; OTI avec 190.543 habitants (3 sièges) ; KPENDJAL avec 155.091 habitants (3 sièges). Les deux autres préfectures ayant moins de 150.000 habitants et moins de 100.000 habitants disposeront de 2 sièges chacune.

Nous aurons ainsi 28 sièges pour la région maritime ; 28 sièges pour la région des plateaux ; 10 sièges pour la région centrale ; 16 sièges pour la région de la Kara ; et 14 sièges pour la région des savanes ; soit au total 96 sièges.

Il est patent que les disparités sont flagrantes entre les régions et entre les préfectures. Mais il n’ y a aucun régionalisme apparent, à moins d’un agenda inconnu de notre parti. Cependant, il est clair que ce ne sera pas normal d’attribuer 2 sièges à la préfecture du Bas-Mono avec 88.846 habitants et le même nombre de sièges à la préfecture des Lacs avec  ses 172.148 habitants  ou la préfecture de Yoto avec ses 165.596 habitants. Il s’agit pour l’apaisement de modérer les inégalités et les injustices.

Si nous acceptons les propositions et les répartitions ci-dessus, nous atteindrons un nombre total de sièges de 96  dans la prochaine Assemblée nationale. Le gouvernement n’ayant pas encore fait les répartitions mais ayant adopté arbitrairement le nombre de 91 sièges, notre parti  apporte sa contribution par cette lettre.   

Veuillez trouver ici, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma considération distinguée.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

Copie : Ambassadeurs et Presse.

Partager cet article
Repost0
13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 19:35

Lomé, le 14 Mai 2012

 

Monsieur le Ministre

Ministère de l’Administration Territoriale, de la

 Décentralisation et des Collectivités Locales

LOME – TOGO

 

Monsieur le Ministre,

J’ai reçu une lettre en date du 11 Mai 2012 signée par le Secrétaire Général de votre ministère. Elle m’invite à une séance d’échanges avec le Premier Ministre sur les modifications introduites dans le projet de loi électorale ainsi que les principes directeurs devant guider le prochain découpage électoral.

Je voudrais vous dire que je trouve la démarche sacrément rustre, inappropriée et irrespectueuse. Vous aviez refusé avec toupet de mettre à notre disposition au CPDC rénové l’avant-projet de modification du code électoral pour prendre connaissance des modifications que vous y avez introduites. Je ne conçois pas la gestion de mon pays de cette façon ostrogote. Sans connaissance de vos travestissements, comment pourrais-je échanger avec le Premier Ministre ?

La situation politique, économique et sociale de notre pays est suffisamment désastreuse pour continuer à jouer avec les principes et les règles de la morale et de la bonne gouvernance. Cessez d’être l’âme damnée de Mr Faure Gnassingbé, qui ne cherche que des valets en mesure de frauder et de tuer pour lui permettre de conserver le pouvoir auquel il a accédé dans la violence et dans le sang.

Nous ne tolérerons plus le viol de la volonté du peuple togolais. Ce sera œil pour œil et dent pour dent. Notre disposition au dialogue et à la tolérance ne doit plus être abusée. Adressez votre avant-projet de loi électorale modifiée à tous les Présidents des partis ayant déjà présenté un candidat à la présidence de la République et nous irons échanger avec le Premier Ministre pour trouver les compromis indispensables, préservant la paix sociale et la stabilité politique.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma considération distinguée.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

Copie : Ambassadeur et Presse.

 

Partager cet article
Repost0
8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 20:59

Lomé, le 8 Mai 2012

 

Excellence

Monsieur Faure Gnassingbé

Président de la République

Présidence de la République

LOME – TOGO

 

Objet : Proposition de sortie de crise

 

Monsieur le Président de la République,

Je vous écris pour rappeler qu’il y a des principes intangibles, puissants et féconds sans lesquels il n’y a pas de force durable ni d’institution légitime. Après la dissolution du RPT, une personne morale, nul ne peut plus se prévaloir de ses droits dans nos institutions. Cela a été bien compris en transformant légalement son groupe à l’Assemblée nationale en groupe de la majorité parlementaire. Mais ainsi fait, la confiance du peuple à un groupe de députés élus dans un scrutin de liste bloquée est fondamentalement violée. La légitimité reposant sur la confiance du peuple, c’est tout naturellement que nous pouvons soutenir que notre Assemblée nationale actuelle est délégitimée. Vos amis peuvent faire des objections interprétatives. Celles-ci ne peuvent se justifier que politiquement.

C’est pour que le pays n’aille pas à vau-l’eau et que l’Etat demeure dans ses pouvoirs, dans la continuité et en conservant de l’autorité que nous laissons les choses se faire. Mais en toute bonne foi, vous conviendrez avec nous que le décret instituant le CPDC rénové, l’accord RPT-UFC, l’Accord Politique Global (APG) et le cadre de dialogue entre le gouvernement, le RPT, le CAR et l’ANC, qui sont fondés sur l’existence du RPT et sa capacité juridique à contracter, sont tous devenus caducs avec la dissolution du RPT.

Incontestablement, l’accomplissement rigoureux des devoirs qui vous incombent devient un impératif catégorique. Dès lors, l’Assemblée nationale et le gouvernement actuel ne peuvent pas engager unilatéralement la révision des textes relatifs à l’organisation des prochaines élections.

Ce serait de l’abus de pouvoir, qui ferait le lit des contestations et des violences. Il faudra irrévocablement un compromis des acteurs politiques avant la modification du code électoral et la mise en place de la nouvelle CENI devant préparer et organiser les élections.  

Le PRR est persuadé qu’après des sacrifices considérables de notre peuple pour préserver la paix sociale, il est indispensable de respecter les grands principes et un minimum de normes démocratiques. Le cadre désormais indiqué pour trouver le compromis doit regrouper uniquement les représentants des partis ayant déjà présenté des candidats aux élections présidentielles. Aucun autre critère ne serait viable, juste et démocratique. On ne doit plus violer les règles démocratiques. Cela signifie que c’est fondamentalement antidémocratique de politiser les associations, les syndicats et la chefferie traditionnelle. La pratique tropicale de mêler la société civile aux rivalités partisanes suscite des complicités, favorise la confusion et le désordre et est néfaste à l’ordre démocratique.

Le PRR demande que toutes les ressources humaines et matérielles soient mises en œuvre sans délai pour trouver des solutions aux conséquences  de la dissolution du RPT sur nos institutions et sur les conditions de préparation et d’organisation des prochaines élections, afin de préserver la paix et la stabilité politique dans le pays. Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Président de la République, l’assurance de ma haute considération.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR

Copie : Ambassadeurs et Presse

Partager cet article
Repost0
5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 15:45

APPEL PATRIOTIQUE A LA DIASPORA TOGOLAISE

Après plus de 32 ans de lutte pour les libertés fondamentales et les droits politiques, nos compatriotes sont meurtris et se sentent trahis par ceux qui avaient pris le leadership du mouvement de démocratisation de notre société. Ils sont intimement frustrés dans leurs attentes et sont tombés dans l’apathie. J’ai été, moi-même, fortement déçu, puisque impudemment calomnié et soumis à toutes sortes de pièges. Il a fallu combattre sans fléchir les égarements et les intrigues de la mauvaise foi. La providence et le courage ont permis de garder ma foi et l’espérance dans l’inéluctabilité du redressement social, économique et moral de notre société.

Je veux réaffirmer ici qu’il y a des générations dont la destinée est de créer. En conséquence et en ce moment de changement historique dans le monde, nous devons impérativement être une génération créatrice. La crise systémique en occident est la conséquence de la mutation globale non maîtrisée et des dérives d’une idéologie ultralibérale dévastatrice. Il est crucial pour nous de percevoir distinctement l’ampleur et la force de l’extraordinaire transformation en cours dans toutes les sociétés. Il est encore plus capital de nous rendre compte du bouleversement social, politique et économique d’une telle mutation et de nous organiser  pour maîtriser son impact sur le processus de restructuration dans notre société.

Après Feu Gnassingbé Eyadema, qui était le syndrome d’une époque moribonde, son fils Faure Gnassingbé a accédé au pouvoir avec fracas, dans la transgression des règles démocratiques, dans le sang et dans les violences. Il a engagé avec les plus opportunistes, péteux et corrompus de nos compatriotes une politique encanaillée qui nous conduit aux désastres. En plus des violations graves des droits de l’homme et un cynisme politique inimaginable, le fils à papa et ses amis ruinent méthodiquement et inconséquemment le pays. Avec 300 milliards de FCFA pour un 3è quai au port sans relais ; 130 milliards de FCFA pour une usine de clinker à Tokpli pour 1.000 emplois ; 100 milliards de FCFA pour une usine de marbre à Pagala ; 100 milliards de FCFA pour CONTOUR GLOBAL (électricité) ; 80 à 120 milliards de FCFA pour l’aéroport de Lomé ; 250 milliards de FCFA dans la construction de routes et rues bricolées dans l’opacité totale ; sans compter les fonds investis dans les exploitations frauduleuses du fer et de l’or, etc., Mr Faure Gnassingbé et ses copains nationaux et étrangers ont déjà endetté, avec légèreté à leur seul profit, notre pays plus qu’en 38 ans de règne de Feu Gnassingbé Eyadema. Ce dessein fatal et obscur met en grave danger notre avenir.

Après la dissolution du RPT et en consacrant désormais l’essentiel de son temps, de son énergie, des agents et des moyens de l’Etat à démarcher des militants pour son parti UNIR, Mr Faure Gnassingbé viole frivolement les principes et les règles démocratiques. Il a délégitimé les principales institutions de la gouvernance du pays et déstabilisé la fragile stabilité politique. Les normes du bien-fondé de l’Assemblée nationale, l’accord RPT-UFC justifiant le gouvernement actuel, l’Accord Politique global (APG) permettant la composition de la CENI, le décret instituant le CPDC rénové et le bon droit du cadre de dialogue entre le gouvernement, le RPT, l’ANC et le CAR sont frappés de caducité. Ce désordre juridique, politique et démocratique est un exécrable et irresponsable attentat contre la démocratie et la paix sociale. Cette funeste situation, ainsi créée par Mr Faure Gnassingbé, ne le trouble guère. Il croit pouvoir organiser les prochaines élections législatives et locales dans une fuite en avant inconsidérée. Un tel aveuglement est la conséquence de sa volonté de se maintenir au pouvoir en 2015 au mépris des valeurs républicaines et de la morale. Il expose le Togo à de nouveaux soubresauts de violences et à des déchirements qui mettent en péril la stabilité politique.

L’histoire a démontré que ce sont souvent les patriotes de la diaspora, qui sont habitués à la réflexion, à jouir des libertés dans leurs pays d’accueil et qui sont convaincus que l’oubli et le mépris des droits naturels de l’homme sont les seules causes des crimes contre les peuples et des tyrannies, qui provoquent les grands changements politiques.

Notre parti, le PRR, aspirant en faveur de la masse de notre peuple, à l’éradication de la pauvreté, à l’élévation de chaque togolais à la dignité humaine et à la réforme entière de la société, vous lance un appel pressant. Mobilisez-vous plus que jamais ! Aidez-nous ! Aidez notre peuple en souffrance et dans la confusion ! Il est temps que le chien morde le chien qui emporte toute la proie. Mr Faure Gnassingbé est entrain de nous préparer une nouvelle tyrannie plus puérile et plus dépravée que celle que nous avons subie sous le monopartisme. Sa tyrannie est fondée sur le pillage sans vergogne des ressources nationales, la rapacité de ses amis qui cumulent plusieurs postes dans l’incompétence absolue, la jouissance immodérée des sens, l’affairisme débridée, les tortures, l’impunité totale, le détroussement légal des commerçants, la propagation de la misère et de la précarité, etc.

Le PRR s’indigne. Il porte la flamme de l’action et de l’espérance. Il a besoin de votre soutien actif et de votre adhésion à ses idéaux et à son ambition nationale. Partageons l’aspiration à l’unité nationale, à la justice sociale, à l’attachement à la vérité, à la complète souveraineté de notre pays, à la foi dans le grand destin du Togo, à l’ardeur au travail dans l’ordre et dans la discipline et dans un grand effort de mobilisation pour inspirer et imposer le changement positif dès 2012.

Préparez-vous à être parmi nos candidats aux prochaines élections législatives et locales. Proposez-nous deux représentants de la diaspora pour vous représenter et nous représenter à la CENI et à la CELI de Lomé et de son hinterland.

Les forces démocratiques doivent être consultées et prendre part à l’élaboration d’un nouveau code électoral. Il faudra impérativement un nouveau gouvernement pour organiser les prochaines élections car l’actuel gouvernement n’est ni crédible ni compétent pour continuer à engager notre destin. Nous appelons solennellement nos frères des associations ou organisations à jouer sans confusion et sans complaisance leur rôle de sentinelles pour la protection des droits de l’homme. Nous appelons de façon pathétique nos frères de l’opposition démocratique à abandonner les postures et les attitudes de populisme, d’exclusion et à mener avec nous dans le discernement une réflexion sage et profonde. Le salut national en dépend. Nul ne peut plus s’attribuer exclusivement le droit d’incarner notre peuple. Une telle prétention a déjà connu ses limites et a beaucoup nui à notre bonheur commun. Nous devons travailler ensemble dans le but de substituer la morale à l’égoïsme, la fierté à l’insolence, la grandeur d’âme à la vanité, l’amour de la gloire à l’amour de l’argent, le génie au bel esprit, la vérité au mensonge, la grandeur de l’homme à la petitesse des grands, etc. C’est la condition pour débarrasser notre pays du long règne du crime et de la tyrannie. Que Dieu vous inspire, vous protège et protège notre pays.

 Nicolas LAWSON

 Président du PRR

Contact : PRR : B.P. N° 7482 ; 34 rue Alédjo, Quartier Kodjoviakopé, Lomé ; Tél : (00228) 22 32 98 49, mobile : (00228) 91 30 35 82 ; E-mail : lerenouveau2003@yahoo.fr;  Site : www.prr-togo.com.

Compte bancaire : PRR : Ecobank : TG05501701 141402952601 55, Code Swift : ECOCTGTG.lawson_biblioth_que.jpg

Partager cet article
Repost0
23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 01:37

 

Quand les cœurs sont divisés, que les volontés sont divergentes et que la communauté nationale n’est plus fondée sur le respect des principaux droits humains et sur le consentement  libre et joyeux des citoyens, alors ce sont la paix civile, le bien commun et l’unité de la nation qui sont menacés. Qu’importe que Mr Faure Gnassingbé et ses amis corrompus adoptent la vieille casuistique des sophistes pour violer les principes républicains et abuser de la crédulité ou de l’ignorance d’une minorité de nos compatriotes, ils ne pourront pas résoudre le problème du rejet de ce qu’ils sont et font.  Le refus de certains membres d’accepter la dissolution pure et simple du RPT accroit la possibilité d’une vie larvaire de ce parti. La controverse créée par les tenants de la fusion- création et ceux de la dissolution du RPT menace la concorde nationale et établit un désordre juridique, politique, moral et démocratique dans le pays. En tout état de cause, le RPT étant une personne morale et non physique, une fois qu’il est dissout, tous  les ligaments sont rompus avec  la société. Il ne peut survivre pendant la liquidation que pour sauvegarder les droits des tiers et des créanciers.

En droit abstrait et en fait, la dissolution ou la fusion-création de ce parti délégitime l’Assemblée nationale actuelle où il a la majorité et le gouvernement en place formé sur la base contractuelle entre le RPT et l’UFC. Naturellement, la disparition du RPT consacre également la caducité du CPDC rénové et du cadre de dialogue entre le gouvernement, le RPT, le CAR et l’ANC. Mr Faure Gnassingbé et ses amis ne peuvent pas ignorer cette réalité. Pire, en délaissant les affaires de l’Etat pour aller démarcher des militants et faire la promotion de son nouveau parti avec les moyens publics, il dégrade notre démocratie et favorise la culture de l’immoralité dans le pays. La confiance est ainsi entièrement rompue entre lui et l’immense majorité de notre peuple.

Sans un nouveau gouvernement largement acceptée dans le pays, nous ne devons pas laisser les violateurs de nos droits et les cyniques organiser les prochaines élections. Nous ne devons en aucun cas accepter que Mr Faure Gnassingbé élève une nouvelle tyrannie sur la ruine de la tyrannie existante. Le salut de la République et de la liberté commande impérieusement de détruire dans l’œuf cette nouvelle tyrannie en gestation.  Mr Faure Gnassingbé est entrain de préparer 2015 pour s’éterniser au pouvoir. Nous devons nous mobiliser massivement pour faire échec à son ambition funeste.

Nicolas LAWSON

Président du PRR  

Partager cet article
Repost0
19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 18:35

Lomé, le 19 Avril 2012

 

Aux Excellences

Messieurs les ambassadeurs et

 Représentants des institutions internationales

Lomé

République du TOGO

Objet : Lettre d’intercession

Excellences,

Comme il est entendu que vous vous engagez directement dans le contrôle de l’expression de la volonté de notre peuple, dans l’encadrement de la gouvernance du pays, dans la formulation de recommandations le cas échéant,  vous ne pouvez pas vous taire ni ne pas vous  indigner devant le prélèvement abusif, illicite et criminel du sable le long de la plage à Lomé. Ce désastre environnemental, organisé par des rapaces sans conscience et dont l’inhumanité est patente, ne peut que révolter les esprits sains et affliger les cœurs non impénitents. 

Puisque notre gouvernement a le mépris de notre peuple et de l’intérêt national et qu’il ne s’exécute que devant vos prescriptions comminatoires, je vous demande, au nom du sens commun de l’humanité et pour la protection de ce patrimoine national, d’intégrer à vos exigences les plus pressantes l’arrêt sans délai du prélèvement du sable à la plage de Lomé et la réparation du préjudice. Aucun gouvernement civilisé ne peut tolérer un tel crime écologique. En conséquence, le salut public et la sureté générale  nous commandent de mettre un terme à la gouvernance funeste actuelle aussi rapidement que possible.

En s’assurant de votre préoccupation solidaire et de votre intervention diligente, je vous prie de trouver ici, Excellences, les remerciements anticipés des patriotes togolais et des écologistes du monde entier ainsi que l’expression de mes sentiments de considération distinguée.

Nicolas LAWSON

Président du PRR  

 

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Liens