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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 03:00

 

 

Notre parti a été invité pour des échanges en vue de la mise en place du CPDC rénové. Il a saisi l’occasion pour présenter au pouvoir et aux autres protagonistes de la crise politique sa contribution pour le salut du Togo. La presse en a également reçu des copies. Il est prouvé qu’il faut avoir le cœur du peuple pour défendre sa volonté. Les togolais ont  souffert trop longtemps du despotisme et de la tromperie de faux démocrates et de prétendus vrais opposants, qui les ont livrés à l’immolation et à la misère.  Leurs frustrations et leurs souffrances ont été exploitées abusivement. Le temps de la vérité est arrivé. Nous devons cesser la politique politicienne et nous atteler ensemble à la reconstruction nationale.  Par conséquent, le PRR entend être présent partout pour défendre sans hésitation les intérêts des togolais  et  ceux de notre patrie.

Nous exigeons la restructuration sans délai du gouvernement liquéfié actuel, qui pratique une politique d’austérité suicidaire et populicide. Il faut irrévocablement une politique de relance économique pour créer des emplois et de la richesse. Nous requérons la mise en place d’un Conseil  constituant pour présenter au peuple un nouveau texte fondamental à adopter par référendum pour doter le pays d’une nouvelle constitution. Au cours des échanges, nous avons soutenu nos 10 préalables impératifs avant l’organisation de toute élection  au Togo. Nous avons mis en garde les uns et les autres contre toute tentative d’abuser de notre disponibilité ou de recourir à de faux-semblant ou à du dilatoire. Le gouvernement actuel ne peut plus être maintenu en place. Ce serait de la provocation et un égarement tragique.

Par ailleurs, nous affirmons que ce n’est pas par le populisme stérile et vaniteux ni par des incantations oiseuses que nous obtiendrons le changement et l’alternance. Le PRR n’accepte pas que l’on veuille continuer à livrer le peuple togolais sans défense aux cupides et incompétents qui les immolent et les affament. Il est temps de le seconder  dans le but de  satisfaire ses aspirations légitimes de liberté et de bien-être. Nous devons maintenant aider à mieux gérer notre pays, à créer des milliers d’emplois productifs, à construire des  infrastructures modernes et à reforger notre unité. Personne ne doit plus entraver la régénération publique et notre bonheur commun. Notre parti tiendra la promesse de faire asseoir au Togo l’empire de la justice sociale, de la solidarité humaine et du progrès matériel et humain. Il appelle les togolais à lui faire confiance pour assurer le triomphe de la cause sublime du changement et du bonheur commun.

Nicolas LAWSON  

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 18:49

Lomé, le 6 Septembre 2011

 

Monsieur Gilbert HOUNGBO

Premier Ministre

PRIMATURE

LOME – TOGO

 

Objet : Votre référence NR 298/11/PM/CAB

 

Monsieur le Premier Ministre,

J’accuse réception de votre lettre en date du 6 Septembre 2011 ci-dessus référencée me conviant  le jeudi 8 Septembre 2011 à 15 heures à votre cabinet pour une séance d’échanges sur les contours et le contenu des points pouvant meubler les futurs discussions du CPDC rénové.

 

Je dois vous avouer que j’ai été choqué par l’évocation dans votre lettre  de votre engagement à mettre en œuvre les recommandations pertinentes de la mission d’observation électorale de l’Union Européenne. Cette soumission à une institution supranationale dont les recommandations prévalent sur les justes revendications de nos partis et sur notre souveraineté nationale est malséante et préoccupante. S’il n’y avait pas les recommandations de l’Union Européenne, vous n’auriez donc que du mépris pour nos légitimes plaintes et les lamentations de notre peuple avili et languissant dans la misère.

 

Il est temps que les togolais prennent leur destin en main. Nous sommes en mesure de financer nos élections par le budget de l’Etat, de former nos observateurs nationaux pour défendre la volonté et la souveraineté de notre peuple et cesser de recevoir des recommandations des étrangers avant de faire des choses justes et honnêtes.

 

Ayant fait du dialogue et de la défense des intérêts de notre patrie et de notre peuple notre raison d’être, le PRR sera au rendez-vous avec les autres invités pour soutenir essentiellement la restructuration sans délai du gouvernement, la recomposition de la CENI et la préparation du référendum pour l’adoption par le peuple d’une nouvelle constitution.

 

Veuillez trouver ici, Monsieur le Premier Ministre, l’assurance de ma considération distinguée.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 14:59

           

 LES 10 PREALABLES IMPERATIFS du PRR

 

1.- Restructuration sans délai du gouvernement nécrophore actuel

 

2.- Augmentation des salaires, des pensions, des bourses et des soldes de 30%

 

3.- Satisfaction de toutes les revendications des étudiants et des médecins

 

4.- Subventions de 600 millions de FCFA pour les Médias privés ; 1,2 milliard de FCFA pour les partis politiques et 4,5 milliards de FCFA aux écoles privées.

 

5.- Renonciation à la privatisation des Banques. Leur restructuration et leur recapitalisation par l’Etat                                                                                                                                                                                                                                                                          

6.- Démission du DG du Port de la Mairie de Lomé et du Ministre de la sécurité de la Direction Générale de l’aviation civile, etc.

 

7.- Libération de tous les détenus politiques ou leur jugement

 

8.- Mise en place du CPDC rénové non partisan et recomposition de la CENI

 

9.- Clarification du cas des députés de l’ANC et dissolution de l’Assemblée Nationale

 

10.- Organisation d’un Référendum pour l’adoption d’une nouvelle constitutionPhoto-4-UMP.jpg

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 17:40

Lomé, le 29 Août 2011

 

Monsieur Gilbert HOUNGBO

Premier Ministre

PRIMATURE

LOME – TOGO

Objet : Lettre ouverte

Monsieur le Premier Ministre,

Vous avez été nommé avec la promesse d’apporter une aide extérieure de 600 milliards de FCFA et de commencer le redressement du pays dans un délai de 6 mois. Mais vous êtes devenu un fantôme affligeant. Vous  ne faites que river davantage les chaînes de la misère de notre peuple  et sa soumission  à l’étranger  avec vos trophées malfaisants de PPTE et de DSRP. Grâce à la vieille casuistique des sophistes, c’est-à-dire l’argument du chauve et du tas de blé, vous avez affaibli les ressorts de pensées de notre peuple et votre gouvernement a cassé sa capacité d’action et d’espérance.

Sachez, Monsieur le Premier Ministre, que le développement  d’une nation procède uniquement  du travail acharné de la population, de son niveau d’éducation et de son organisation sociale, économique et politique. Il ne dépend aucunement de l’aide extérieure ni de la propagande vicieuse et de l’application d’un programme suranné et surréaliste, conçu par des bureaucrates d’institutions supranationales. Vous contribuez à asseoir le règne du crétinisme, de l’obséquiosité, de la  fainéantise, de la corruption, de la misère et de la servitude au Togo.  Le gouvernement que vous dirigez ne prend que des mesures anti-sociales et criminogènes. Elles sont destructrices de notre avenir. Comment avez-vous osé décider de faire garder nos élèves et écoliers en vacances pour presque un mois supplémentaire ?

Comme il n’y a aucune politique sociale, ils sont livrés en majorité  à la rue et à la délinquance. Par ignorance et servilité, votre gouvernement a également décidé de privatiser nos banques au moment où notre économie est en récession profonde, qu’il ya un manque cruel de liquidités monétaires dans le pays et qu’une sérieuse crise financière affecte l’économie mondiale. Nous nous insurgeons contre ces décisions fondées par la bêtise et l’incompétence. Elles ne peuvent provoquer que de vifs ressentiments, de la défiance et la ruine de notre pays. Vous nous conduisez au désastre économique et au chaos social.

Monsieur le Premier Ministre, sous votre direction, l’autorité de l’Etat a été très affaiblie. L’indiscipline et l’incivisme prédominent dans notre société et l’horizon est bouché. Il faudra des efforts énergiques et vigoureux pour entamer le redressement. Vous n’en avez pas les qualités.

Le PRR vous demande  de démissionner sans délai pour ouvrir la voie à la mise en place d’un nouveau gouvernement plus digne des togolais et du Togo. Vous avez déçu toutes nos espérances et vous troublez nos consciences. Vous êtes hors de l’histoire, hors de la vie et hors de la réalité. Si le régime né d’un attentat monstrueux contre le peuple togolais continue de rester sourd et de manquer de clairvoyance, alors c’est une opposition intransigeante et irréconciliable qui le balayera dans le fracas et la douleur.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Premier Ministre, l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR  

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 08:58

Partout dans le monde, les peuples sont plongés dans une agitation sociale, politique et économique. Les gouvernements sont frappés d’impuissance, paralysés par des dogmes inadéquats et des structures politiques dysfonctionnelles. Pour ne pas se laisser emportés par la vague de fond des évènements, nous devons nous rassembler pour proposer un régime nouveau et une nouvelle pratique de la gouvernance.

Le CPDC rénové doit être impérativement le Conseil législatif pour fonder la 5è République. Il doit avoir pour mission essentielle de rédiger la nouvelle constitution devant refonder notre République. C’est crucial car la multiplicité des partis politiques et leurs divisions chroniques menacent gravement notre unité nationale, la stabilité politique et le bonheur de notre peuple.

Le PRR propose que le CPDC rénové soit formé sur la base non partisane. Il aura au maximum six (6) mois pour proposer au gouvernement restructuré un texte fondamental avec de nouvelles dispositions créatives et dynamiques, prenant en compte les réalités nouvelles dans notre pays et les changements majeurs dans le monde. Le Chef de l’Etat devra alors dissoudre l’Assemblée Nationale actuelle, qui est devenue inefficace et illégitime pour réviser la constitution. A l’issue des travaux du CPDC rénové, le Chef de l’Etat appellera le peuple à se prononcer par référendum pour approuver sa nouvelle constitution. Le référendum pourra être couplé avec les élections locales et législatives en Août ou en Septembre 2012.

On peut ergoter autant que l’on voudra, la restauration de l’ordre politique, de la discipline sociale et de l’efficacité dans la gestion publique exige de faire preuve d’un audacieux esprit d’initiatives et d’innovation et de s’atteler avec rigueur et rectitude au travail de transformation politique, sociale et économique en profondeur de notre société. L’instabilité sociale et les incertitudes politiques peuvent libérer des énergies d’une grande brutalité.  Pour éviter des convulsions violentes, nous devons sans délai  nous atteler à l’œuvre d’édification d’une nouvelle société et à l’élargissement de la démocratie.

Le PRR a confiance dans la plasticité et l’intelligence des togolais. Il les appelle à participer activement et massivement à l’œuvre de reconstruction politique et de redressement économique.

 Nicolas LAWSON

 Président du PRR

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 15:30

 

Nous apprenons que la Banque Africaine de Développement (BAD) a accordé au TOGO un crédit de 60 millions d’euros, soit 39,36 milliards de FCFA, pour les travaux d’extension des quais du Port de Lomé. En réalité, c’est la société Bolloré, qui obtient ainsi la première tranche du financement pour le projet de construction du 3è quai du Port de Lomé, qu’elle avait annoncé vouloir financer à concurrence de 300 milliards de FCFA. Les sociétés étrangères, en connivence avec nos dirigeants, endettent abusivement de la sorte notre pays à leur profit au mépris de la morale et du minimum d’humanité.  Cette prédation nous conduit à la soumission au PPTE, au DRSP, à la misère endémique et à la dépendance perpétuelle. Pour se faire adouber par l’étranger, par  cupidité et par ignorance, nos dirigeants facilitent les conditions de notre continuel asservissement et laissent l’immense majorité de la masse languir dans la misère et dans l’indignité.

C’est par amour pour notre patrie et par la solidarité devant la souffrance sociale dans le pays que le PRR œuvre à éclairer les esprits  de la masse de notre peuple. L’ascendant de la vérité et la haine de l’oppression finiront par triompher de l’ignorance, du mensonge et des intrigues. Pour remédier à la funeste réalité, le PRR exhorte le Chef de l’Etat à mettre désormais au premier plan de ses activités et soucis les problèmes économiques et sociaux. Il ne peut y avoir de véritable démocratie sans un minimum de développement. Les occidentaux nous trompent pour mieux nous piller.

Dans cette période de crise financière qui se transforme en crise économique aux Etats-Unis et en Europe, il est temps  de nous libérer des prédateurs et de comprendre les aliénations dont nous sommes les victimes. Le Chef de l’Etat doit s’affranchir de l’emprise des conservateurs et des parvenus pour consacrer la majorité de son temps à l’action pour la résolution des problèmes économiques et sociaux.

Il doit limiter les gadgets du type de semaine de l’emploi du ministre du travail, de vacances utiles et d’ateliers nationaux et régionaux, etc, qui sont des occupations des esprits sans imagination créatrice,  oisifs et improductifs.

Avec la nouvelle annonce de dialogue, nos habituelles disputes ont repris. Les acrobates de l’irresponsabilité et du désordre, les jongleurs de doutes et de contres, les alliances des chimères, des chantages et des lâchetés, se sont mis en branle pour perturber la fragile stabilité politique du pays et nourrir notre propension à la division. Comment choisir les participants du CPDC rénové et qui déterminera les sujets à débattre ? Tirant les leçons du passé et saisissant l’occasion des évidences, le PRR affirme qu’un nouveau dialogue ne suffira pas à desserrer les nœuds géorgiens  solidement tissés par les protagonistes de la crise politique. L’extrême urgence réside dans la mise en place d’un nouveau gouvernement compétent, fort et juste, qui va s’atteler avec audace et imagination au règlement des problèmes économiques et sociaux. Un tel gouvernement devra remettre les togolais au travail dans l’ordre et dans la discipline. Il pourra contrôler l’utilisation des nouveaux crédits accordés au TOGO, imposer l’intérêt national à tous, dégager le pays des astreintes et prendre toutes les mesures exigées par les circonstances. Ceux qui ont déjà échoué, les profiteurs et les illusionnistes ne souhaitent pas cette solution. Ils préfèrent le désordre et le dilatoire d‘un dialogue hypothétique pour s’illustrer ou pour continuer leurs basses besognes de saccage social et économique.

Pour détourner le pays du bouleversement mortel qui le menace, le Chef de l’Etat doit d’abord restructurer le gouvernement actuel avec les bonnes volontés et les grandes compétences. Il doit se transformer en véritable capitaine à la barre du navire de l’Etat et se vouer à ce qui est essentiel au redressement national. Il est crucial qu’il soit secondé par un Premier Ministre aux prises avec les contingences, qui rassemble les cœurs et les esprits et qui suscite l’effort national. C’est le contrat qu’il faut imposer au pays pour échapper au chaos social et économique.  Le CPDC rénové sera ensuite mis en place sereinement et aura trois mois pour proposer les réformes institutionnelles et constitutionnelles. Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités. Il y a une exigence absolue et une ardente obligation pour  la restauration de la confiance du peuple dans ses dirigeants et dans la restauration de l’autorité de l’Etat sous une discipline renouvelée.

 Nicolas LAWSON

 Président du PRR

 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 09:47

COMMUNIQUE DE PRESSE

Dans le cadre de la décoration de Mr Koffi ANNAN, nous avons été invités à participer à la cérémonie. En vertu du protocole républicain et pour honorer cet africain, qui a été Secrétaire Général de l’ONU et qui est prix Nobel de la paix, nous avons accepté l’invitation.

Je dois dire ici que l’occasion m’a permis de constater la déliquescence du pouvoir d’Etat. J’étais affligé de réaliser que c’est un milieu empreint de bassesse, de servilité, d’obséquiosité et de légèreté. Le manque de bienséance a conduit à deux reprises le Président de la HAAC et celui de la CNDH à me bousculer pour venir se planter devant moi. Quand je leur ai fait remarquer leur manque de savoir-vivre, le Président de la CNDH m’a fait remarquer que c’est le protocole qui leur a demandé de se mettre là.

En effet ce protocole était si misérable qu’il m’a rappelé la période funeste de la transition. La présidence sous Mr Faure Gnassingbé est exactement comme une pétaudière où  règnent la confusion et le désordre. Avec une telle réalité, l’autorité de l’Etat ne peut qu’être déficiente. On ne peut assister qu’à une prédominance dans notre société de la corruption matérielle et morale. Il est donc aisé de comprendre que ces gens disent aux togolais que je suis utopiste et avec leur bricolage de quelques rues, ils nous parlent de grands travaux.

La situation est grave. J’ai trouvé inacceptable qu’on laisse  Mr Koffi ANNAN trouver seul son chemin dans le hall de la présidence avant l’intervention du protocole et aussi se tenir debout au milieu de la salle en spectacle pendant d’interminables minutes comme un quémandeur avant l’apparition du Chef de l’Etat. J’ai trouvé inacceptable qu’on ait traité les leaders politiques de l’opposition avec autant de désinvolture et d’inconsidération. Pour qui se prennent ces individus qui entourent le Chef de l’Etat ? Croient-ils qu’ils vont continuer à frauder, à tuer, à piller le pays, à nous humilier sans conséquence ? Qu’ils sachent qu’ils n’ont aucune légitimité et que notre tolérance n’est pas une faiblesse ni une licence. Le dialogue annoncé ne sera pas une occasion de mystification. Le PRR n’acceptera pas que des médiocres et des inconscients continuent de prendre le pays en otage. Le Chef de l’Etat doit pendre la mesure du lupanar qui l’entoure et de la souffrance sociale. Il devient urgent de procéder au nettoyage salvateur.

Fait à Lomé, le 18 Août 2011

Nicolas LAWSON

 Président du PRR    

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 19:48

COMMUNIQUE DE PRESSE du 16 Août 2011

Le vendredi 12 Août 2011, le Chef de l’Etat a organisé un conseil des ministres extraordinaire pour faire annoncer des intentions et des décisions à prendre dans les jours à venir. Il semble qu’il n’y a pas de doute qu’il a finalement perçu les lignes de forces du moment et le courant qui nous mène  au chaos social.

Avec la profonde crise financière en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique, l’instabilité politique en Afrique du nord et au Moyen-Orient et la faillite patente du système de Bretton Woods, nous ne pouvons plus continuer à louvoyer et à vouloir entrer dans l’avenir en suivant des solutions caduques, sans plan et sans imagination novatrice. Il est impératif de rassembler les volontés positives et créatrices pour définir un cadre systémique nous permettant  de ne plus être le jouet des forces exogènes humanicides et des agents compradors. Nous devons également combattre sans complaisance les cabotins du désordre, de la division et de l’intolérance. C’est donc sans délai que nous devons nous unir autour de notre société malade afin d’engager ensemble les réformes vitales pour la régénération nationale sinon le charivari continuera jusqu’à la catastrophe.

Notre grand malheur réside dans nos divisions et dans nos suffisances. Les leaders politiques sont divisés. Les partis politiques sont divisés. Les journalistes sont divisés. Les syndicats sont divisés. Les familles sont divisées. Trop concentrés sur nous-mêmes, sur nos intérêts partisans et égoïstes, nous ne voyons pas notre société entrain de sombrer et l’univers, qui émerge autour de nous à une vitesse accélérée du choc des valeurs nouvelles, des nouvelles technologies, des nouveaux rapports géopolitiques et des nouveaux moyens de communication.  

Les intentions du Chef de l’Etat, révélées le 12 Août dernier, peuvent permettre aux patriotes et aux progressistes de transcender les divergences et de faire fi des chicanes pour contribuer à l’œuvre de transformation et de progrès de notre pays. Aucun préalable n’est plus acceptable de la part de qui que ce soit avant un dialogue sincère et crucial pour la refondation de notre société et  pour un nouveau pacte républicain. Seule la défense de l’unité nationale, de la liberté, du bien-être des togolais et de la souveraineté nationale, est désormais légitime et prééminente. Quand l’ordre social s’écroule. Quand nos étudiants sont mal formés et que règne un chômage endémique dans le pays. Quand on agonise dans nos hôpitaux. Quand les travailleurs ont des salaires de misère. Quand la pauvreté ravale la masse populaire en-dessous de la condition humaine.  Quand nos villes sont malpropres. Il est inacceptable de poursuivre la politique politicienne. Les mentalités vindicatives et le populisme stérile ne sont plus de saison.

Le PRR affirme ici avec force qu’au cœur de la destruction et de la décadence, la vie et le renouveau sont irréductiblement présents. Par conséquent, notre parti exhorte le Chef de l’Etat à respecter sans tarder ses engagements  et à rassembler les bonnes volontés pour entamer l’œuvre des réformes et de la reconstruction.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 21:18

Lomé, le 8 Août 2011

 

MR Faure Gnassingbé

Président de la République

Présidence de la République

LOME – TOGO

Objet : Pour la réconciliation et la gouvernance populaire

Monsieur le Président de la République,

C’est dans l’intérêt exclusif de la majorité des togolais et fraternellement que je viens vous solliciter pour demander l’ouverture du boulevard des armées. En effet, la Conférence Nationale Souveraine avait requis l’ouverture de ce boulevard. Sous la pression, le Premier Ministre de la transition avait exigé son ouverture dès le 1er Octobre 1991. Mais ayant choisi le camp du RIT comme sa résidence officielle, le défunt Président Eyadema avait demandé au Premier Ministre de leur accorder trois (3) mois pour prendre les mesures indispensables à sa sécurité avant l’ouverture du boulevard à la circulation du public. Le refus du Premier Ministre avait provoqué sa séquestration les 1er et 8 Octobre 1991, suivie de l’attaque de la primature le 3 décembre 1991 et la séquestration des membres du HCR.

Aujourd’hui, la réalité nous commande l’ouverture du boulevard des armées car l’ancien Président Eyadema est décédé et vous n’habitez pas au camp du RIT. Par ailleurs et avec l’évolution, la fermeture de cette voie à la circulation  du public fait perdre du temps aux citoyens pour le contournement, contribue à alourdir les dépenses en carburant et donc aggrave le déficit de notre balance commerciale. En tant que Chef suprême des armées, il vous revient de demander à l’armée de prendre des dispositions de sécurité nécessaires pour ouvrir dans un délai de trois (3) mois le boulevard des armées à la circulation du public dans un esprit de réconciliation et d’intérêt national. Vous n’ignorez pas qu’une société édifie, à travers des règles et des pratiques, l’architecture des fonctions et des aspirations sociales qui lui correspondent. Actuellement, tout un faisceau de forces sociales et économiques convergentes est à l’œuvre pour provoquer de nouveaux soubresauts sociaux et politiques. Ce n’est qu’une question de temps et de l’étincelle qui va embraser le corps social.

Pour éviter qu’une goutte d’eau de trop ne fasse déborder le vase, vous serez avisé d’engager sans délai les réformes politiques et économiques qui vont contribuer au renouveau. Il est donc temps de restaurer l’autorité de l’Etat, de mettre un terme au gouvernement le plus incompétent, le plus incohérent et le plus asservi à l’étranger de notre histoire et de rétablir la confiance nationale avec un dialogue sincère et une véritable ouverture politique. Vous êtes jeunes ! Alors qu’attendez-vous pour ouvrir grandement les portes de l’émancipation et de la dignité de notre peuple ? Pourquoi préférez-vous la compagnie des intrigants, des parvenus, des apatrides et des rapaces ? Pensez-vous que l’approbation des étrangers est plus importante que celle de vos compatriotes ? Comment peut-on régénérer notre société et mettre au travail des millions de nos jeunes gens en chômage ou dans la précarité avec la misérable politique de PPTE et de DSRP du gouvernement HOUNGBO ?

Monsieur le Président de la République, une insurrection populaire serait légitime car c’est singulièrement révoltant de constater qu’avec des recettes de 526 milliards de FCFA, le gouvernement béninois arrête un budget de 1099 milliards de FCFA, alors que les godillots des institutions supranationales, notamment Messieurs HOUNGBO et AYASSOR, avec des recettes de 536 milliards de FCFA, arrêtent un budget de 548 milliards de FCFA. Nonobstant son viol des dispositions du traité de l’UEMOA fixant les critères de non dépassement de 35% des recettes de l’Etat pour la masse salariale et le refus des déficits par le FMI, votre homologue béninois a été invité à Washington alors que vous êtes le Président en exercice de l’UEMOA. Ironiquement, nos valets locaux des institutions supranationales appliquent les règles cruelles de l’orthodoxie financière et l’ambassadrice des USA donne notre pays en exemple de démocratie pour ses voisins.

Monsieur le Président de la République, c’est en patriote et en frère que je vous adresse cette lettre. Vous n’avez pas besoin  forcément d’un nouveau parti mais plutôt d’une nouvelle gouvernance.  La faillite des pays européens et le déficit abyssal des Etats-Unis démontrent à suffisance que nous n’avons pas de leçon de gouvernance à recevoir de ceux qui ont échoué. Notre génie national et notre détermination peuvent nous permettre de réussir ce que Singapour, la Corée du sud, la Malaisie, la Chine, etc, ont réussi. Il nous faut une révolution culturelle, de l’imagination et de l’audace. Repoussez des conseillers pusillanimes et sans foi. Sachez qu’il y a une joie ineffable à être l’initiateur courageux et volontaire d’une politique d’innovation, de prospérité et de liberté.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Président de la République, l’assurance de mes sentiments fraternels, patriotiques et sincères.

 Nicolas LAWSON

 Président du PRR

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 23:20

Lomé, le 1er Août 2011

 

Me Abdoulaye WADE

Président de la République

Présidence de la République

Dakar – Sénégal

Objet : Lettre ouverte

Monsieur le Président de la République,

J’ai l’honneur et le plaisir de vous adresser cette lettre ouverte pour solliciter auprès de votre bienveillance la faveur pour un règlement urgent de la question de la désignation du Président de la Commission de l’UEMOA.

Convaincu que vous êtes un panafricaniste, qui est hautement préoccupé par le douloureux problème de la misère dans nos pays, d’angoisse et de désespérance des jeunes, je compte sur vous pour réaliser les conséquences néfastes sur notre présent et notre avenir du retard dans la prise de la décision du choix du Président de la commission de l’UEMOA. C’est chez nous au Togo en 1972 que la décision avait été prise sur le partage des sièges des institutions financières et monétaires sous-régionales et la désignation des responsables devant les diriger.

Le siège principal de la BCEAO étant à Dakar (Sénégal) avec tous les avantages et le prestige que cela comporte pour votre pays, les africains se réjouiront de votre esprit de solidarité et d’équité si vous favorisez sans délai la désignation du candidat nigérien au poste de Président de la commission de l’UEMOA.

En ce moment de crise financière, monétaire et économique mondiale et de naufrage des économies africaines, il n’est pas honorable pour notre continent que votre pays et le Niger se disputent le poste de Président de la commission de l’UEMOA.

C’est en réfléchissant et en œuvrant à la réforme entière du système de Bretton Woods désuet, qui entretient le dogme castrateur de simple rentabilité financière et constitue un outil de ruine des fragiles économies africaines, que nos élites seront utiles à l’humanité.

Mon parti, le PRR, propose la restauration de la logique de la Banque nationale ayant pour but de financer les investissements à long terme dans nos pays, opposée à celle de la Banque Centrale, qui ne vise qu’à la stabilisation des monnaies, à l’orthodoxie financière, même au prix d’un étranglement des économies nationales, et à l’austérité budgétaire conduisant au chaos social. L’Union Européenne ayant mis en place un Fonds de Développement social (FDS) et ne respectant plus le dogme de 3% du pacte de stabilité du Traité de Maastricht, n’est-il pas temps de prendre une initiative salvatrice en faisant de la BCEAO le prêteur en dernier ressort pour la relance de l’économie sous-régionale ?  Dans tous les cas, un changement complet d’orientation de nos économies est impératif. La question fondamentale est donc celle de l’investissement productif et du pouvoir d’achat des travailleurs. Le reste n’est que parades de cirque et inconscience.

La crise de liquidités et le resserrement du crédit frappent de plein fouet nos banques et nos sociétés. Il  est urgent que les responsables de la BCEAO, de la commission de l’UEMOA, etc, proposent des solutions novatrices et audacieuses pour arrêter le naufrage de nos économies et le saccage social dans nos pays. Le développement mutuel et le respect des avantages d’autrui sont des valeurs ancestrales africaines. Elles doivent fonder les nouveaux rapports entre nos Etats en cette période de crise et nous avons l’obligation morale de les faire prospérer dans les consciences de nos peuples.

Je vous prie de bien vouloir accepter mes remerciements anticipés pour votre compréhension et votre disposition favorable.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’assurance de mes sentiments fraternels et de très haute considération dans lesquels je vous tiens.

Nicolas LAWSON

 

Président du PRR

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